jeudi 5 septembre 2013
Les prix du complexe oléagineux ont fait le yoyo sur la semaine, pour finir stables à haussiers
COMPLEXE OLÉAGINEUX
Les prix du colza ont légèrement progressé par rapport à notre précédente mercuriale, mais cela cache de fortes hausses et baisses enregistrées tout au long de la semaine, dans le sillage de la graine US. La volatilité des prix a refreiné les échanges sur le marché physique français. Les semis pour la récolte 2014 sont quasiment terminés et se seraient déroulés dans de bonnes conditions. La production 2013 est de 4,5 Mt, soit en baisse de 17 % par rapport à 2012, en raison d’une baisse des surfaces de 6 % (1,45 Mha) et des rendements plus faibles (31 q/ha), selon le Cétiom. En revanche, les teneurs en huile sont particulièrement bonnes, tournant en moyenne autour de 45 %. À noter que la récolte allemande serait très bonne, à 5,78 Mt. Les cotations du tournesol ont également gagné du terrain. Affichant un retard moyen de quinze jours, les premiers travaux de moissons devraient être réalisés vers le 5-10 septembre dans la région Poitou-Charentes. Étonnamment, il n’y aurait pas eu d’achat de tournesol à Sète depuis le début de l’année. Les cours du soja ont fini à l’équilibre, entre espoirs de précipitaions sur les plaines US et craintes d’une baisse de rendement. Les cultures jugées dans état bon à très bon ont perdu 4 points à 54 % au 1er septembre.
Les prix des tourteaux de soja et de colza se sont affichés en baisse, tandis que ceux de tournesol étaient plutôt fermes. Néanmoins, les cours ont tellement oscillés d’une journée sur l’autre que les opérateurs rechignent à se positionner, et l’activité est limitée à du coup par coup sur le rapproché.
PROTÉAGINEUX
Marchés atones
Les prix des pois fourragers sont stationnaires. La demande reste faible, rendant le marché amorphe. Les cours des féveroles ont progressé, sur un marché également calme. Les récoltes de pois, féveroles et lupin, sont satisfaisantes dans l’ensemble. En pois, le rendement moyen provisoire s’affiche à 45 q/ha.
ISSUES DE MEUNERIE
Léger effritement des sons
Sur le marché de Paris, les prix des sons fins et pellets étaient stables à baissiers sur un marché morne. L’activité est limitée par le manque d’offre et la faiblesse de la demande. La meunerie peine à redémarrer. Les cours du remoulage demi-blanc se sont effrités tandis que ceux de la farine basse sont restés stables. On note un désintérêt prononcé pour les produits blancs. En province, les échanges sont tout aussi réduits.
COPRODUITS
Recul des produits laitiers
Les cotations de la poudre de lait ont cédé du terrain compte tenu d’un sentiment de reprise de la collecte laitière. Les transactions sont réduites. Le lactosérum s’est également replié, mais dans une moindre mesure.
Les cours des drêches ont regressé, que ce soit en blé ou en maïs.
En PSC, les cotations des citrus ont renchéri, tandis que ceux des corn gluten feed se sont tassés. Pour autant , les affaires sont inexistantes.
Les prix des pailles et fourrages sont restés à l’équilibre. Les marchés sont moroses, face à la faiblesse de la demande. Les animaux sont encore à l’extérieur.
DÉSHYDRATÉS
Cours inchangés
Les cotations de luzernes déshydratées se sont maintenues sur leur niveau de la semaine dernière sur un marché atone. Les cours des pulpes de betterave ont fait de même, mais il y a eu un certain nombre d’affaires sur la nouvelle récolte, que ce soit sur de petits ou gros volumes.
PRODUITS DIVERS
Activité normale en légumes secs
Les cours de la graineterie n’ont pas beaucoup évolué, dans un contexte peu acheteur. Les marchés se cherchent et l’activité reprend tout doucement.
Sur le marché des légumes secs, l’activité est normale pour la saison. Les prix des pois chiches indiens varient avec la parité roupie/$. Les lingots continuent de progresser.