jeudi 21 novembre 2013
Les marchés restent peu animés sur l’intérieur et le blé tendre serait plus compétitif à l’exportation
BLÉ TENDRE
Sur un marché sans grande animation, les cours ont peu évolué sur la semaine, avec une nuance ferme. La demande des meuniers tend à ralentir, à l’approche de la fin de la première partie de campagne. Des échanges sont toutefois réalisés sur le premier semestre 2014. Des demandes se manifestent sur la prochaine campagne. Cependant, le marché affiche peu d’éléments susceptibles de motiver les vendeurs à s’engager sur la récolte 2014. Avec des meuniers espagnols qui seraient bien couverts sur la fin d’année, les échanges sont limités dans le Sud-Ouest. Ces consommateurs seraient, en revanche, encore peu engagés à partir de janvier Ils solliciteraient par ailleurs peu les importations de pays tiers, excepté pour des blés protéinés. Les Fab achètent quelques volumes mais sont avant tout intéressés par le maïs, plus compétitif. En portuaire, les affaires se traitent sur la façade Atlantique. À l’international, l’écart de prix avec les origines mer Noire a eu tendance à se modérer. Pas encore suffisamment, puisque les blés français n’ont pas été retenus par l’égypte, qui a commandé 120.000 t auprès de la Russie et 110.000 t aux États-Unis. Le Caire a par ailleurs indiqué avoir couvert ses besoins jusqu’à mars. En revanche, un appel d’offres du Maroc pourrait sourire à l’origine française qui a tout de même gagné en compétitivité ces derniers jours. Notons que, pour faire de la place dans ses silos, l’Inde entend exporter 2 Mt, dans le cadre d’appels de ventes au premier trimestre 2014.
MAÏS
Bonne demande des Fab
Les fabricants d’aliments composés se tournent toujours préférentiellement vers le maïs, plus compétitif que le blé, avec l’arrivée des volumes de la récolte. Dans le Sud-Ouest, l’activité est limitée sur l’intérieur. Les maïs des pays tiers, Ukraine en tête, restent en effet très concurrentiels, notamment sur l’Espagne. Quelques petites affaires se traitent néanmoins, mais seulement sur le marché français. Les pluies empêchent les producteurs de rentrer dans les champs, ce qui freine la réalisation de la récolte, en retard par rapport à la normale. La demande est présente sur Bordeaux, où des chargements sont en cours. Le marché se montre également assez actif sur la place portuaire de La Pallice.
BLÉ DUR
La demande se manifeste
Le marché revêt un caractère acheteur, les vendeurs se laissant désirer. Quelques affaires se traitent néanmoins sur les pincipales places portuaires.
ORGE DE BRASSERIE
Faible prime brassicole en Hiver
Le marché enregistre quelque affaires en orges de printemps récolte 2014. Peu d’affaires se traitent en revanche sur la récolte 2013. En printemps, en effet, l’offre française n’est pas compétitive sur un marché par ailleurs peu sollicité par les acheteurs. Seuls des aménagements de positions animent le marché.
En hiver 2013, le delta de prix par rapport aux orges fourragères est en effet trop réduit pour motiver les vendeurs à orienter leur marchandise vers le débouché brassicole. Et le marché est peu fréquenté en orges d’hiver 2014.
ORGE DE MOUTURE
Marchés inactifs
Au départ de la Champagne, les échanges sont d’autant plus limités que l’on approche de la fin d’année, le vendeurs n’étant pas pressés de se démunir de leur marchandise. Dans le Sud-Est, on note néanmoins un courant d’affaires à destination de l’Italie.
CÉRÉALES SECONDAIRES
Intérêt marqué pour l’avoine
Particulièrement compétitive, l’avoine noire trouve preneurs auprès des fabricants d’aliments français et internationaux.
Le marché est également actif en triticale, avec une bonne demande des industriels français. Les Bretons consomment toujours leur production régionale.