Aller au contenu principal

jeudi 12 décembre 2013
Les marchés céréaliers manquent d’allant à l’approche des fêtes de fin d’année

BLÉ TENDRE
Les meuniers interrogent toujours sur la deuxième partie de campagne. Ils questionneraient aussi sur la récolte 2014. Les fabricants d’aliments du bétail bretons affichent des intérêts pour des couvertures sur les 3 et 4 de janvier sur l’ensemble du territoire. La demande des meuniers espagnols se ferait un peu plus présente. L’activité portuaire ralentit en cette fin d’année. L’ambiance commerciale est globalement calme à l’approche de la fermeture de la plupart des organismes stockeurs pendant la période des fêtes de fin d’année. Rappelons aussi que beaucoup tiennent ces jours-ci leur assemblée générale, ce qui alimente le manque de dynamisme des échanges.
Baissiers sur la semaine, du fait notamment de la fermeté de l’euro pénalisant la compétitivité à l’export, les cours ont trouvé du soutien dans la vente de 120.000 t de blé à l’Égypte, mercredi. Notons que les blés roumains ont également été retenus dans le cadre de cet appel d’offres, à hauteur de 180.000 t, cette fois. Soulignons également qu’aucune offre n’avait été formulée du côté des concurrents américains, laissant le champ libre aux autres origines.
La publication du rapport mensuel de l’USDA, rehaussant le niveau des stocks à 182,8 Mt (contre 178,5 Mt en novembre), a également pesé sur le marché. La production mondiale a en particulier été revue à la hausse, à 711,4 Mt, soit une augmentation de près de 5 Mt sur un mois, traduisant des projections plus optimistes pour le Canada.

MAÏS
Peu compétitif à l’international
Le marché est routinier à destination des fabricants d’aliments compos bretons. Dans le Sud-Ouest, quelques affaires se traitent sur l’intérieur. Le manque de compétitivité des maïs français à l’international affecte l’activité sur le portuaire. Sur Bordeaux, les silos se remplissent, mais les céréales ne partent pas, illustrait un courtier ce jeudi 12 décembre. Le nord-UE interroge beaucoup, mais la cherté de l’offre française pénalise là aussi les affaires. Soulignons néanmoins que le maïs français serait avantagé en amidonnerie par sa faible humidité par rapport à son concurrent ukrainien. Les prix se sont laissés influencer à la baisse par ceux du blé. Le dynamisme des ventes américaines, illustrant une hausse de la consommation mondiale pour l’élevage et l’éthanol, sont néanmoins venus soutenir les prix mondiaux. Tout comme la révision à la baisse, par l’USDA, des stocks mondiaux (162,4 Mt/ 164,3 Mt) du fait de moindres réserves aux états-Unis
(-2 Mt à 45,5 Mt).

ORGE DE BRASSERIE
Transactions éparses
Peu d’affaires sont rapportées en orges de printemps. Le marché des orges d’hiver reste difficile. Le débouché est peu motivant pour les vendeurs, compte tenu de la faiblesse des primes avec les orges fourragères. Dans ce contexte, les prix se tassent en sympathie avec les autres marchés céréaliers.

ORGE DE MOUTURE
Sans grande animation
Les achats se limitent à la couverture des minima techniques. L’activité à destination des consommateurs du nord de l’Union euro-
péenne tend à ralentir.

BLÉ DUR
Les rares offres partent vite
Des affaires se sont traitées sur Port-La-Nouvelle. Les vendeurs traînent toujours les pieds, mais « dès que nous avons un lot entre les mains, on ne le garde pas longtemps », témoignait un courtier. L’activité est calme sur La Pallice.

FRETS
Le marché fluvial s’anime avant la trêve des confiseurs
Les cotations des frets fluviaux sont reconduites. Cependant, le marché s’anime avant la fermeture des OS (prévue aux alentours du 19 décembre), et ce particulièrement à destination de la Belgique et sur Rouen. Concernant les frets maritimes, la tendance est haussière, le Baltic Dry Index atteignant son plus haut niveau depuis le 6 décembre 2010.

Les plus lus

Jean-François Loiseau, président d’Axéréal, lors de l'assemblée générale du 12 décembre 2024 à Orléans.
Axéréal opère des transformations structurantes

Le groupe coopératif Axéréal a tenu sa réunion d’information annuelle le 12 décembre 2024 à Orléans. Bilan et perspectives.

navire à quai devant des silos de grains de Sénalia sur le port de Rouen.
FranceAgriMer corrige en baisse de 400 000 t les exportations de blé tendre vers les pays tiers

Le rythme des exportations françaises de blé tendre et d’orge pour la campagne commerciale 2024-2025 reste insuffisant. La…

Le soja présente des prix plancher en raison d'une offre sud-américaine pléthorique

Le retour en force des tourteaux de soja argentins en Europe acté en 2024 devrait en effet se reproduire en 2025 en mode XXL.…

Graines de soja 2024-2025
L’USDA surprend avec une baisse des rendements de soja aux États-Unis

Le département états-unien à l'Agriculture (USDA) a rendu son verdict le 10 janvier dans son premier rapport de 2025, avec un…

Graphique de l'évolution du prix du blé bio sur la période 2021-2024
Moisson 2024 - La météo et les déconversions font plonger la collecte française de blé tendre bio

FranceAgriMer a présenté le bilan prévisionnel des céréales issues de l’agriculture biologique pour la campagne 2024-2025,…

Martín Biscaisaque, céréalier et président de la filière argentine du blé (Argentrigo), à Buenos Aires.
Des exportations d'orge brassicole argentine en retrait sur le marché brésilien

La qualité médiocre des lots d’orge récoltés ces jours-ci en Argentine retarde et limite les embarquements de grains destinés…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne