jeudi 23 mai 2013
Les industriels ont marqué la baisse des cours en procédant à des achats de blé tendre
BLÉ TENDRE
Après une série de baisses, les cours se sont reconsolidés. Cela a fait revenir les acheteurs au nord de la Loire. Meuniers, fabricants d’aliments du bétail, comme amidonniers ont procédé à des achats de compléments sur la fin de campagne afin de profiter des niveaux planchers. Cette vague s’est rapidement estompée et c’est le portuaire qui a pris le relais. Il demeure le seul débouché. L’évolution de la parité euro/dollar a eu tendance à relancer l’intérêt pour les céréales françaises et alimenter la reprise des cours. Sur La Pallice, l’activité se limite à quelques petits échanges. Dans le Sud-Ouest, quelques transactions sont enregistrées ponctuellement pour compléter des chargements sur Bordeaux.
D’une manière générale, des transactions se traitent cependant toujours localement, le mauvais temps qui perdure induisant des besoins de réapprovisionnement en nutrition animale. Certains meuniers ont par ailleurs toujours quelques besoins à couvrir et peinent à s’approvisionner sur la fin de campagne. Notons que les blés allemands se montreraient assez compétitifs. La nouvelle récolte reste peu sollicitée par les opérateurs. Néanmoins, les meuniers ont marqué la baisse. Il y a également une petite activité rapportée sur le portuaire pour du dégagement.
L’état des culture du nord de la France, du Royaume-Uni, de l’Allemagne de l’Ouest et du Danemark préoccupent les opérateurs alors qu’il n’en fini pas de pleuvoir.
MAÏS
Une activité suivie
Les fabricants d’aliments du bétail procèdent toujours à des achats de compléments sur mai-juin. Les amidonniers s’intéressent pour leur part davantage au juillet-septembre. Dans le Sud-Ouest, les opérateurs rapportent un petit regain d’activité sur l’ancienne récolte, qui était quasi inanimée la semaine dernière. La demande espagnole se porte davantage sur la nouvelle campagne. Mais l’origine française pâtit toujours sur ce marché de la compétitivité des maïs importés depuis des pays tiers. Dans le Nord-Est, les disponibilités s’amenuisent. L’activité sur La Pallice est également limitée par le niveau de l’offre sur un marché peu vendeur.
BLÉ DUR
Toujours calme
Le marché reste peu animé. Sur La Pallice, aucune affaire ne se traite depuis plusieurs jours.
ORGE DE MOUTURE
Quelques affaires
Quelques affaires sont réalisées ponctuellement. Le marché est plus acheteur que vendeur dans le Nord-Est, et ce d’autant que des lots d’orges de brasserie se trouvent déclassés vers le débouché fourrager. Dans le Sud-Ouest, de petites transactions avec des Fab locaux sont également rapportées. La perspective d’une bonne récolte espagnole affecte le niveau de la demande des industriels transpyrénéens. Concernant la nouvelle campagne, les opérateurs rapportent surtout une activité de dégagement sur le portuaire.
ORGE DE BRASSERIE
Détente des prix
Les prix se sont nettement repliés cette semaine. Cette correction a redynamisé les échanges, avec des affaires rapportées en Fob Moselle notamment. Notons que les prix sont descendus encore plus bas que ceux affichés, avant de se ressaisir suite au réajustement à la hausse du marché à terme. Les bases de prix sur la récolte 2014 se situeraient 5 €/t en dessous de ceux affichés sur la 2013.
FRET
Les crues continuent à Paris
Sur la région parisienne, le niveau des eaux a dépassé la côte des 3m, ce qui pose des problèmes pour les bateaux voulant remonter à vide. La pénurie de cales est toujours d’actualité.