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jeudi 22 août 2013
Les cours des céréales ont légèrement progressé dans un marché en manque d’opérateurs

BLÉ TENDRE
Les cours du blé tendre français sont restés stables autour de 180 euros la tonne rendue Rouen, tout au long de ces deux dernières semaines. Les prix ont évolué au gré des tendances de Chicago et des évolutions de la parité monétaire. Le marché est assez peu actif à l’approche de la rentrée, de nombreux opérateurs restant absents du marché. Par ailleurs, en raison d’une connaissance incomplète des caractéristiques de la récolte de blé 2013, certains acheteurs ne s’avancent pas trop. Des achats par la nutrition animale française sont rapportés en blé fourrager, ainsi que vers le nord de l’Union européenne. De leurs côtés, les meuniers sont plus timides, dans l’attente des données qualitatives de la moisson. Les places portuaires sont actives, avec de bons chiffres à l’export au début d’août. On enregistre un volume proche de 2,5 Mt au niveau européen depuis le début de la campagne de commercialisation. Pour autant, la concurrence des blés d’origine mer Noire est présente. La Jordanie a ainsi acheté 100.000 t, probablement d’origine ukrainienne selon certaines sources. Côtés récoltes, selon le dernier bulletin de Céré’Obs, la moisson de blé était réalisée à 90 % au 12 août (91 % l’an dernier à même époque). Les conditions de culture étaient jugées stables à 67 % pour la somme des classes bonnes à très bonnes (72 % en 2012). On notera que selon les estimations d’Agritel, la récolte française de blé s’élèverait à 37 Mt, confimant ainsi une hausse des rendements par rapport à 2012.

MAÏS
Peu compétitif à l’export
Les prix du maïs ont légèrement progressé sur le marché physique dans le sillage de son homologue à Chicago. Aux États-Unis, les conditions climatiques inquiètent les producteurs même si la phase de pollinisation est passée. Le marché du maïs présente une activité très limitée. L’ancienne récolte bénéficie d’une demande conduisant à une forte progression des prix en fonction des besoins régionnaux. Par ailleurs, les problèmes de basses eaux sur le Danube et sur le Rhin ainsi que des problèmes logistiques limitent les échanges sur l’est de la France. Concernant l’export, notons la compétitivité des productions des pays de la mer Noire et des productions brésiliennes qui réduisent aussi l’intérêt pour les volumes français. À ce propos, un consortium de fabricants d’aliments du bétail malaisiens a acheté 45.000 t de maïs ukrainien. Plus habitué aux productions américaines, le regroupement d’acheteurs a décidé d’élargir son catalogue de fournisseurs étant donné l’intérêt économique du maïs ukrainien, plus compétitif que son hologue nord américain (plus cher de 25 $/t) . La nouvelle récolte de maïs hexagonale est de son côté très peu offerte, les vendeurs souhaitant obtenir de meilleurs prix qu’actuellement. Des craintes sont rapportées dans l’est du pays où des conditions très sèches inquiètent les producteurs. Selon le dernier bulletin Céré’Obs, le stade floraison femelle a évolué de 74 % en semaine 31 à 88 % en semaine 32 (au 12 août), contre 98 % l’an dernier à la même époque. 

ORGE DE MOUTURE / ORGE DE BRASSERIE
Progression des cours
Les prix des orges de mouture ont évolué à la hausse, dans le sillage du blé et profitant d’une demande de la part des fabricants d’aliments pour animaux (pour des minimas techniques) et du nord de l’Union européenne. Les places portuaires, du nord de la France notamment,  présentent ainsi une bonne activité.
Les orges de brasserie affichent eux aussi une petite hausse. L’activité est en revanche très limitée en l’absence de nombreux intervenants.

BLÉ DUR
Activité réduite
Comme en blé tendre, le marché du blé dur français affiche une toute petite hausse sur les deux dernières semaines. L’activité est des plus réduites.

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