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jeudi 19 septembre 2013
Les consommateurs de céréales espèrent une poursuite du mouvement de repli

BLÉ TENDRE
L’activité est globalement très limitée, et ce sur l’ensemble des compartiments du marché. Les acheteurs, meuniers comme fabricants d’aliment du bétail, jouent la baisse et restent donc en retrait alors que le marché est dans une dynamique de décote. Ils espèrent que le mouvement va se poursuivre et patientent donc pour marquer les prix.
Côté prix, en effet, les bonnes perspectives de productions américaine et ukrainienne alimentent une tendance au repli. Mais c’est aussi l’évolution de la parité euro/dollar, défavorable à la compétitivité de l’origine européenne, et en particulier française, sur le marché international, qui entretient le mouvement de baisse. D’ailleurs, le niveau des certificats d’exportation délivrés cette semaine aux opérateurs français ne dépasse pas les 90.000 t. à l’inverse, le repli du dollar, renforcé par la décision de la Fed de poursuivre sa politique monétaire, enterinent le dynamisme des exportations américaines. Les bons chiffres des ventes des états-Unis se sont d’ailleurs imposés, jeudi, comme un facteur de soutien des prix mondiaux.
Concernant l’activité, les meuniers questionnent tout de même toujours dans le Nord-Est et de petites affaires se traitent. Les flux vers le nord-UE sont pour leur part un peu plus ralentis que les semaines passées, et se concentrent sur la destination belge, les néerlandais étant moins demandeurs. Les bretons se font très discrets.

MAÏS
Marchés calmes
Dans le Sud-Ouest, l’activité se résume à des exécutions. Sur l’ancienne récolte, les lots échangés ne sont plus significatifs. Ils se traitent sur des niveaux de prix en forte baisse. Sur la nouvelle récolte, les Espagnols ne sont pas demandeurs de maïs français. Ils se tournent vers les origines mer Noire, qui affichent un différentiel de prix d’environ 10 €/t par rapport aux offres hexagonales. Sur le portuaire, l’activité est poussive. Acheteurs comme vendeurs ne se montrent pas pressés de s’engager davantage, avant l’arrivée du gros des volumes dès la récolte. La tendance baissière favorise l’attentisme des acheteurs. Le Nord-Est bénéficie tout de même de la demande des consommateurs belges. Notons par ailleurs que, selon l’AGPM, le rendement s’établierait, au niveau national, en baisse de 10 % par rapport à la moyenne triennale, et jusqu’à 25 % voire 30 % de moins dans de vastes bassins de production notamment dans le Sud-Ouest, Midi-Pyrénées, Alsace et Rhône-Alpes.

BLÉ DUR
Forte pression à la baisse sur un marché toujour peu animé
Les cours sont orientés en nette baisse, du fait des disponibilités exceptionnelles annoncées par le Canada. Côté français, le marché discute beaucoup. Seules quelques petites affaires se traitent sur l’intérieur. Des achats sont également rapportés sur le portuaire. Les Espagnols sont retirés du marché.

ORGE DE BRASSERIE
Marché concurrentiel au niveau européen
L’activité est très réduite cette semaine, avec de nombreux opérateurs participant au Drinktec qui se tenait à Munich du 16 au 20 septembre. Le marché reste lourd, compte tenu de la concurrence scandinave et du Royaume-Uni, pratiquant des prix attractifs pour des orges à niveaux de protéines avantageux.

ORGE DE MOUTURE
Peu d’échanges
Le marché est inactif en orge. Notons que l’Algérie a acheté cette semaine 50.000 t d’origine optionnelle.

FRET
Marché endormi
Les cours sont stationnaires, sur fond de marché atone. La circulation fluviale est très limitée au dessus de Paris, du fait de l’entretien d’écluses.

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