Nutrition animale
Le néerlandais DSM avale l’autrichien Biomin
DSM accentue sa stratégie vers des solutions naturelles en nutritions et santés animale et humaine.
DSM accentue sa stratégie vers des solutions naturelles en nutritions et santés animale et humaine.
Annoncé pour la première fois en juin dernier, l’achat par DSM du groupe Erber (sauf deux petites filiales) est désormais finalisé pour 980 M€. Le géant néerlandais des additifs s’enrichit donc de Biomin, entreprise spécialisée dans la gestion des risques mycotoxines et la santé digestive des animaux, et de Romber Labs (diagnostics sur la qualité des aliments pour animaux et l’agroalimentaire). DSM (à l’origine Dutch State Mines) a été fondé en 1902 et réalise un chiffre d’affaires annuel de 10 Md€ avec 23 000 salariés.
Nouvel élargissement des activités de DSM
Depuis le rachat de Gist Brocades et, surtout, de Roche Vitamins & Fine Chemicals en 2003, le groupe est sorti des énergies fossiles et s’est déployé en nutrition et en santé humaines comme animales avec un portefeuille très large, des enzymes aux vitamines en passant par les acidifiants, les hydrocolloïdes, les protéines de colza, les arômes, les produits de fermentation, les extraits de plantes… C’est d’ailleurs dans ce domaine que Biomin va conforter son orientation vers la réduction des émissions et l’efficacité alimentaire en élevage, explique le groupe. Biomin, fondé en 1983 par Erich et Margarete Erber en Autriche, développe et produit des additifs et des prémix pour les élevages (volailles et porcs mais aussi ruminants et poissons) avec une forte implantation internationale.
Les gammes de Biomin comptent des probiotiques (souches simples ou combinées), des additifs extraits de plantes (origan, thym, ail, poivre, menthe, cannelle, anis…), des désactivateurs de mycotoxines et des prémix. L’entreprise vient d’ailleurs de construire une toute nouvelle usine de prémix sur son site d’Haag am Hausruck en Autriche.
Si les fournisseurs d’additifs n’ont jamais vraiment été des prémixeurs en France malgré plusieurs tentatives, le marché étant tenu par les firmes-services, c’est en effet le contraire dans la majeure partie des pays du monde.