jeudi 29 août 2013
Le manque de pluies aux états-Unis oriente les cours des céréales
BLÉ TENDRE
Le marché du blé se montre calme dans l’ensemble avec des cours soutenus, une majeure partie de la semaine, par le manque de pluies sur les zones de production de maïs et soja aux états-Unis. L’annonce de précipitations a logiquement détendu les marchés, les investisseurs débouclant leurs positions sur le marché à terme de Chicago. La perspective d’une bonne récolte allemande de blé est également de nature à peser sur les prix européens. En France, selon le dernier CéréObs’, la récolte de blé était réalisée à 100 % en semaine 34. Les classes bonnes à très bonnes sont stables à 67 % contre 72 % en 2012. Les demandes de l’industrie et de l’amidonnerie s’avèrent assez limitées dans l’est de la France. Les consommateurs du nord-UE se manifestent quant à eux pour des achats d’appoint. La meunerie interrogerait de son côté davantage, se positionnant même aux achats. Les meuniers espagnols affichent également leur intérêt, pour des commandes sur les longueurs essentiellement. Des affaires se traitent aussi régulièrement mais sans excès sur l’Ouest en blés fourragers. Sur le portuaire, l’activité est globalement calme, de nombreux opérateurs n’étant pas encore revenus de congés. Les offres françaises n’ont pas été retenues par Le Caire, qui a contractualisé, mercredi 25, 175.000 t auprès de l’Ukraine, 60.000 t à la Russie et autant à la Roumanie.
Toujours à l’international, la FAO anticipe un tassement, de 3,2 %, des importations céréalières de l’Algérie pour cette campagne, à 8,96 Mt (9,26 Mt en 2012/2013). Cela s’explique par une progression de ses récoltes de 9,1 % sur un an, avec 3,6 Mt de blé et 1,75 Mt d’orge. La FAO s’inquiète désormais de sa capacité à stocker ces volumes.
MAÏS
Nouveau cran à la hausse
L’épuisement progressif des disponibilités limite d’autant les échanges sur l’ancienne récolte. à noter que les problèmes de basses eaux sur le Rhin et le Danube restent d’actualité, gênant la logistique.
Sur la prochaine campagne, l’ambiance est également assez calme dans le Sud-Ouest. Les mauvaises perspectives de production sur une partie de cette grande région et le niveau des prix, jugés bas par les vendeurs, conduit le marché à l’attentisme. Par ailleurs, les productions restent concurrencées par les volumes brésiliens. La marchandise de l’Est européen est aussi compétitive.
ORGE DE MOUTURE
Fermeté
Comme en blé, les cours des orges de mouture se sont consolidés. Le marché se montre plutôt calme dans l’ensemble sur l’intérieur. Les fabricants d’aliments du bétail n’achètent que pour des minimas techniques, les prix étant assez élevés par rapport aux autres céréales.
ORGE DE BRASSERIE
Peu d’animation
Le marché se montre calme cette semaine encore. Peu d’échanges sont rapportés, et ce tant sur la campagne 2013/2014 que 2014/2015. Les cours se sont encore raffermis sur la semaine dans le sillage des autres céréales. Ils se sont, comme eux, aussi détendus en milieu de semaine 35.
En orges d’hiver, le haut niveau des prix des orges de mouture situés à proximité des ports est tel qu’il est difficile de fixer un prix pour le débouché brassicole.
BLÉ DUR
Sans affaire
Le marché reste bloqué par le casse-tête de la gestion des qualités. L’absence des clients traditionnels, pas encore revenus au marché, participe aussi à cette inactivité. Les cours évoluent peu.