mercredi 30 octobre 2013
L’avancée des récoltes de soja US plombe l’ensemble des prix du complexe oléagineux
COMPLEXE OLÉAGINEUX
Les cours du colza ont perdu 10 €/t sur la semaine, que ce soit sur Euronext ou le rendu Rouen. Les prises de bénéfices avant la clôture de l’échéance novembre sur Euronext, le 31 octobre, ont tiré les prix vers le bas. Mais la baisse du soja US a également plombé la graine française. En effet, l’avancée des récoltes aux États-Unis est passée au premier plan, avec des échos de rendements très satisfaisants. Au 27 octobre, les travaux de moissons étaient réalisés à hauteur de 77 %, contre 63 % une semaine auparavant. Néanmoins, la demande mondiale reste très importante et limite quelque peu le repli des cours. L’USDA devrait publier aujourd’hui les volumes exportés sur la période du 4 au 24 octobre par les États-Unis. Les opérateurs tablent sur 2,4 à 3 Mt de soja, notamment vers la Chine. Les cotations du tournesol se sont maintenues sur un nominal de 345-350 €/t en rendu Saint-Nazaire. Au 29 octobre, les récoltes de tournesol étaient quasiment terminées dans le Sud, selon le Cétiom. Les prix des tourteaux de colza et de soja se sont tassés, à l’image des graines, mais ceux de tourteaux se sont quelque peu raffermis. Sur le nord de la France, les échanges se cantonnent à du rapproché. Les opérateurs attendent le rapport mensuel de l’USDA du 8 novembre, pour se positionner davantage. Dans le Sud-Est, il y a très peu d’activité, ce qui est étonnant selon un courtier, car il reste encore beaucoup de choses à commercialiser.
PROTÉAGINEUX
Les pois renchérissent
Le pois fourrager s’est raffermi de manière plus nette cette semaine. Le marché a été animé par une demande sporadique, concernant des volumes réduits, ce qui a suffi à faire gonfler les prix. En féveroles, les cotations sont reconduites, sur fond de marché atone.
ISSUES DE MEUNERIE
Stables à haussières
Sur le marché de Paris, les prix des sons fins n’ont pas enregistré de variation, tandis que ceux des pellets ont légèrement renchéri. Le marché reste étroit, mais on enregistre quelques échanges. Si la demande française est quasi nulle, il y aurait un petit courant d’affaires sur le Benelux. Les cours du remoulage demi-blanc ont pris quelques euros, mais ceux de la farine basse se sont maintenus sur un nominal de 192-194 €/t. En province, les cotations sont globalement reconduites. à noter qu’en départ Marseille, aucune marchandise n’est cotée, que ce soit sur le disponible ou le long terme.
DÉSHYDRATÉS
Petits échanges en pulpes de betterave
Les cours ont renchéri en pulpes de betterave déshydratée, en raison d’une petite demande signalée dans la Marne. Les volumes échangés ne concernent que quelques camions, mais suffisent à faire monter les prix, le marché étant étroit. Concernant la luzerne déshydratée, l’activité est en sommeil, profond. Les prix stagnent.
COPRODUITS
Petite baisse en CGF
Les cotations des produits laitiers se sont raffermies, que ce soit en poudre de lait ou en lactosérum. Le marché est peu actif.
En PSC, les prix des citrus sont stationnaires, sur fond de marché atone. La tendance est très légèrement baissière en corn gluten feed, dans le sillage du maïs.
L’activité en drêches de maïs est plutôt calme, les affaires étant inexistantes avant février. Sur les échéances les plus proches, la demande est plus élevée et fait donc monter les prix. La situation est inversée sur le plus long terme. Rien à signaler en pailles et fourrages, l’offre est toujours largement supérieure à la demande.
PRODUITS DIVERS
RAS en farines de poisson
Les cours ont peu évolué en graineterie. Les échanges sont ponctuels et ne concernent que de petits volumes.
Les cotations des farines de poisson, sont restées sur leur niveau de la semaine dernière.
Le marché des légumes secs est peu actif. Tous les haricots restent sur des niveaux de prix élevés.