Marchés
L’Algérie veut, d’ici 2014, multiplier par quatre ses surfaces céréalières irriguées
Cinquième pays importateur mondial de blé et premier client de la France, l’Algérie est exposée à l’accroissement de cette dépendance, notamment du fait de sa démographie, indique l’AGPB dans sa dernière lettre d’information. Aussi a-t-elle entrepris de multiplier ses surfaces irriguées dédiées à la céréaliculture, avec pour objectif de les porter d’ici 2014 de 120.000 à 500.000 ha au moins, par rapport à un total de 2.400.000 ha. Pour ce faire, une convention-cadre a été signée le 30 octobre 2012 entre l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA), l’Institut national des sols, de l’irrigation et du drainage (INSID) et l’Institut technique des grandes cultures (ITGC).
Chef de file pour le développement de la filière céréalière, l’OAIC contractera un crédit destiné à financer les équipements d’irrigation que se procureront les agriculteurs. Ils le rembourseront par paiement en nature. De son côté, la CNMA couvrira les divers risques auxquels doivent faire face les exploitants (grêle, perte de rendement, incendie, dommage au matériel d’irrigation).
Enfin, l’INSID et l’ITGC auront pour mission d’encadrer les agriculteurs pour qu’ils développent leur maîtrise des outils et des techniques d’irrigation.