« La valeur ajoutée doit être mieux répartie » estime l’APCA
« Un nouveau projet agricole »
« Il faut rechercher de la valeur ajoutée à tous les niveaux » a déclaré Claude Cochonneau, président de l’Assemblée permanente des chambres d’Agriculture (APCA) le 22 février à Paris, lors de la présentation des propositions destinées aux candidats à la présidentielle. L’APCA propose ainsi de « renforcer toutes les valeurs ajoutées au niveau de l’exploitation : agriculture biologique, bioéconomie, circuits courts, origine des produits et assurer un juste retour à l’agriculteur » pour « sortir de la logique des prix bas ».
« Nous savons créer de la valeur ajoutée mais nous avons du mal à la récupérer » citant l’exemple du secteur laitier. « En céréales aussi, on pourrait aller plus loin » estime-t-il. Pour lui la distribution, mais aussi l’industrie pourraient mieux répartir la valeur ajoutée. « Nous comptons beaucoup sur les coopératives [qui détiennent des outils industriels de transformation, NDLR] pour être exemplaire ».
Les chambres d’Agriculture souhaitent aussi « maintenir le soutien à l’Agriculture biologique » notant que son développement devait « tenir compte de seuils d’équilibre » à ne pas dépasser pour ne pas affecter les revenus des agriculteurs engagés. Par ailleurs, la performance écologique devrait être « rémunérée dès lors qu’elle dépasse les normes »
L’APCA propose également de « développer des outils de mutualisation du risque économique pour faire face à la volatilité des prix », « renforcer la prévention des risques climatiques », ou encore de « développer l’autonomie alimentaire des élevages ».