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mercredi 30 octobre 2013
La tendance baissière s’installe et n’incite pas aux échanges sur les marchés céréaliers

BLÉ TENDRE
L’ambiance était peu dynamique en cette semaine tronquée par le jour férié de la Toussaint, et l’absence de nombreux opérateurs, en vacances. La demande restait néanmoins présente dans le Nord-Est, sur l’intérieur comme à l’export sur le nord-UE. L’intérêt des meuniers pour la récolte 2014 se ferait plus discrète. En région parisienne, la meunerie participe à l’activité en procédant à des approvisionnements sur toute la deuxième moitié de campagne mais les volumes restent limités. Les fabricants d’aliments du bétail bretons privilégient les approvisionnements en local. Dans le Sud-Ouest, la demande des meuniers se fait timide. La reprise ponctuelle des cours sur le marché à terme, mercredi 30 octobre, a en effet eu tendance à refroidir les acheteurs. L’effet yoyo a également affecté l’activité sur le portuaire, notamment sur La Pallice. Rouen reste peu actif.

Le marché du blé tendre est baissier par rapport à notre dernière édition. Les prix ont poursuivi leur détente, entamée jeudi 24 octobre, sous l’influence de l’avancée rapide des récoltes de maïs et soja américains. Les perspectives de production n’incitent pas les acheteurs à se positionner. La production record de l’Inde, présente en tant que vendeur sur le marché mondial cette année encore (cf. L’Inde pourrait exporter 7 Mt de blé sur 2013/2014) alimente aussi la baisse des cours. La demande internationale, bien présente, et les inquiétudes relatives à la récolte argentine, ont néanmoins modéré le repli, même si les conditions climatiques semblent s’améliorer dans ce pays. De plus, le prochain rapport de l’USDA prévu le 8 novembre est attendu baissier. Dans ce contexte, les acheteurs font le dos rond. Enfin, notons que les semis de blé tendre ont rapidement avancé en France.

MAÏS
Pression de récolte
L’effet de l’arrivée du crû 2013 commence à se faire sentir sur les prix. Un paramètre qui accompagne l’influence baissière de la bonne avancée des opérations aux états-Unis. Dans le Sud-Ouest, les affaires se montrent limitées. Elles devraient s’accélérer avec la commercialisation des volumes de la récolte 2013. La demande se montre en revanche présente en sorgho. Sur la place portuaire bordelaise, on note une certaine activité en maïs, comme sur La Pallice, d’ailleurs. Les utilisateurs du Nord-UE se manifestent aux achats au départ du Nord-Est. Si les travaux de récolte avancent, on note une certaine rétention des agriculteurs qui préfèrent laisser leurs marchandises en dépot/vente chez les OS, dans l’attente de meilleurs prix, le séchage des grains ayant occasionné des coûts importants.

ORGE DE MOUTURE
Marché abandonné
Le marché de l’orge de mouture reste très peu animé. L’intérêt est limité sur l’ensemble du territoire, l’orge n’étant compétitive avec aucune céréale. Les opérateurs se tournent plus volontiers vers le sorgho et vers le maïs. à l’export, la demande est éteinte.

BLÉ DUR
Sans ambiance
La demande, et donc les affaires, sont quasi inexistantes. À noter des offres des vendeurs grecs à 242 €/t en prix Fob (majo. comprises).

ORGE DE BRASSERIE
Atonie
Le marché s’est montré très calme. Les congés liés à la Toussaint et le colloque berlinois n’ont pas favorisé les échanges. Peu d’intérêts étaient en effet rapportés, que ce soit du côté des acheteurs comme des vendeurs. Tout au plus, pouvait-on sentir une petite demande pour les orges d’hiver 2014. Sur la 2013, le différentiel de prix avec les moutures ne motive pas les vendeurs.

FRETS FLUVIAUX
Peu d’activité
Le marché des frets fluviaux est endormi, sur l’intracommunautaire comme à l’export. L’axe Pont-St-Maxence/Rouen a connu quelques problèmes de circulation. Les prix sont reconduits.

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