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jeudi 12 décembre 2013
La récolte record de canola canadien fait pression sur les cours du colza

COMPLEXE OLÉAGINEUX
Le colza a fortement reculé cette semaine, perdant aux alentours de 10 €/t sur Euronext et les marchés physiques français. Les cours ont été tirés vers le bas par l’annonce de StatCan la semaine dernière, faisant état d’une production record de canola canadien. Rappelons qu’elle s’élève à 18 Mt, correspondant à une hausse de 29,5 % par rapport à la campagne antérieure. Le rapport sur l’offre et la demande mondiales du département américain à l’Agriculture (USDA), publié le mardi 10 décembre dernier, est légèrement baissier concernant le soja, impactant les cours des graines européennes. Les stocks mondiaux sont revus à la hausse, à 70,6 Mt, contre 70,2 Mt en novembre, et ce malgré la forte demande mondiale. Le renforcement de l’euro face au dollar pèse également sur la compétitivité des origines européennes. Enfin, les opérateurs ont procédé à des prises de bénéfices, s’attendant à un rapport USDA baissier. Au niveau national, le marché de la graine de colza est très calme. Les échanges sont sporadiques.
Le constat est similaire en tournesol. Les prix régressent dans des proportions similaires au colza. Les vendeurs sont particulièrement discrets, limitant leur  activité.
Les cotations de l’ensemble des tourteaux suivent la tendance des graines oléagineuses. Les transactions sont rares, que ce soit dans le grand Ouest ou dans l’Est. Quelques affaires sont répertoriées en tourteaux de colza. Les triturateurs procèdent à des achats de complément.

PROTÉAGINEUX
Peu d’offre en pois
Les pois fourragers grimpent, passant la barre des 250 €/t. La rareté de l’offre, cumulée à un petit courant de demande maintient le contexte haussier. Le marché de la féverole est toujours aussi amorphe. Les prix sont stables.

ISSUES DE MEUNERIE
Disponibilités limitées
Les cours de l’ensemble des issues de meunerie poursuivent leur progression, gagnant encore 1 €/t en Île-de-France. La hausse est encore plus marquée dans le Sud-Est, où les prix grimpent de 5 €/t. Elle est due à une petite demande et une offre très limitée.

DÉSHYDRATÉS
Atonie
Le marché de la pulpe de betterave déshydratée reste très calme. Les échanges se font au compte-gouttes, n’incitant pas les cours à évoluer de manière significative.
Concernant la luzerne déshydratée, des échanges se réalisent pour des qualités très variables, notamment dans la Marne, où il est donc difficile de coter la marchandise. Les prix dans l’Aube restent stationnaires.

COPRODUITS
Petite demande sur le marché des pailles et fourrages
Les cours de la poudre de lait et  du lactosérum sont stables. Le marché se détend avec un retour de l’offre. 
En PSC, les citrus rebondissent, prenant 3 €/t en moyenne, conséquence d’un petit courant de demande. Concernant le corn gluten feed, les prix sont en régression, compte tenu de la baisse du complexe protéine. Les transactions ne sont pas légion. Les cotations des drêches de maïs se tassent, suivant le mouvement de l’ensemble des produits protéinés. L’euro, actuellement très fort face au dollar, a également tendance à tirer les prix vers le bas.
Les cotations sont stationnaires en pailles et fourrages. Une petite pulsation de demande a quelque peu animé le marché dans la région Nord-Est.

PRODUITS DIVERS
La fin d’année exerce une légère pression en graineterie
Les cotations en graineterie sont, à quelques exceptions près, en léger retrait. La demande se fait discrète en cette période de fin d’année. En farines de poisson, peu de producteurs sont actuellement vendeurs. Malgré la stabilité des prix au départ, l’évolution de la parité euro/dollar permet une légère baisse de ces derniers.  Les légumes secs se stabilisent. Les lingots égyptiens sont offerts à un prix record. Le marché est peu actif à cause du niveau des cours.

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