La récolte 2016 fait perdre 13 % de chiffre d'affaires à Sica Atlantique
Le volume de céréales exporté a pâti de la moisson 2016, avec l’absorption sur l’intérieur des meilleurs blés, a noté Simon Aimar, responsable de l’activité céréales de Sica Atlantique.
Le volume de céréales exporté a pâti de la moisson 2016, avec l’absorption sur l’intérieur des meilleurs blés, a noté Simon Aimar, responsable de l’activité céréales de Sica Atlantique.
Le groupe Sica Atlantique présentait ses résultats le 23 mai à La Rochelle (Charente-Maritime). L’opérateur logistique portuaire de la filière agricole régionale affiche un chiffre d’affaires 2016 à 41,66 M€, en recul de 13 % par rapport à 2015, du fait de la récolte défavorable. Pour le pôle Céréales, il est de 20,48 M€ (27,20 M€ en 2015). « En 2015, nous avons traité 3,11 Mt de céréales, a précisé Simon Aimar. En 2016, seulement 2,58 Mt, dont 2,33 Mt à La Pallice », donnant un résultat de -273 000 €. Un transfert d’activité s’est opéré sur les engrais, en raison de l’absorption par l’intérieur des meilleurs blés meuniers, qui a réduit le trafic ferroviaire sur La Rochelle.
L’export est africain
À l’export, 2016 se place en dessous de 2015, avec 2,588 Mt chargées, contre 3,115 Mt. « 2016 partait sur un bon rythme de commercialisation, a souligné Simon Aimar. Puis les projections ont été revues à la baisse avec la collecte historiquement basse. L’activité ferroviaire a repris en septembre avec les orges fourragères. » Les destinations à l’export ont évolué, Afrique de l’Ouest et Maghreb en blé, avec la Côte d’Ivoire et le Maroc en force. Océalia, Axéréal, l’Entente Agricole et Terrena sont les quatre premiers apporteurs, et Glencore, Transgrain et InVivo figurent parmi les premiers chargeurs, derrière Lecureur et Eurafrique. Quant à 2017, le million de tonnes devrait être dépassé fin juin.
Parmi les projets, l’analyse en ligne des céréales pour améliorer la régularité des chargements n’a pas donné satisfaction. Un système de tri optique des blés durs a en revanche convaincu. La ligne d’expédition passera à un rythme de 2 500 t/h mi 2018. Invité du jour, Michel Puyrazat, président du port maritime de La Rochelle, a précisé que céréales et oléagineux, alliés au vrac agricole, faisaient 50 % des 9,2 Mt traitées par le port en 2016.