jeudi 18 juillet 2013
La perspective d’améliorations climatiques aux états-Unis tire les prix vers le bas
COMPLEXE OLÉAGINEUX
Les prix du colza ont oscillé ces derniers jours pour finir en net repli par rapport à la semaine d’avant, que ce soit sur Euronext ou sur le marché physique français. L’attente d’importants volumes de soja en provenance des Etats-Unis et de canola du Canada a pesé sur les prix. Ils sont même considérés bas par rapport à ceux pratiqués en Ukraine, atteignant des seuils plus vus depuis deux ans. Le seul élément de soutien Outre-Atlantique a été la révision à la baisse des conditions de cultures du soja suite à la vague de chaleur sévissant sur les zones de production des Etats-Unis.
Au 14 juillet, 65 % des sojas étaient considérées dans un état bon à excellent contre 67 % au 7 juillet. Les analystes tablent sur des rendements inférieurs à ceux estimés par l’USDA. Néanmoins, la prévision de précipitations pour ce week-end a rassuré les opérateurs.
Les cotations du tournesol ont chuté à 460€/t rendu Saint-Nazaire à l’image des graines oléagineuses, mais également de l’huile de palme. Dans le sud-est de la France, 85 à 90 % des tournesols en sont au stade floraison, selon une note du Cétiom du 16 juillet. Elle commence tout juste dans le Sud-Ouest. Sur la campagne 2012/2013, la France a trituré 4,6 Mt de graines de colza et 1,08 Mt de tournesol, contre respectivement 4,25 et 1,5 Mt sur 2011/2012.
Les prix des tourteaux sont haussiers en colza et en soja, malgré le repli des graines, mais ont régressé en tournesol. Les prix élevés limitent l’activité en soja, mais il se traite tout de même des affaires en colza. Globalement, les échanges se font au coup par coup.
PROTÉAGINEUX
Marché bloqué
Les cours des pois fourragers et des féveroles n’ont pas enregistré de variation sur un marché pour le moment bloqué. En pois, les prix vendeurs sont trop chers pour les intérêts acheteurs. En féverole, l’export vers l’Egypte, principal débouché de la collecte française, est quasiment au point mort. Les opérateurs attendent plus d’informations sur les volumes et les qualités de la nouvelle campagne pour se positionner.
ISSUES DE MEUNERIE
Correction des produits blancs
Sur le marché de Paris, les prix des sons fins et pellets ont quelque peu cédé du terrain avec des moulins qui tournent au ralenti actuellement. Mais ce sont surtout les cours des produits blancs, farine basse et remoulage demi-blanc, qui ont corrigé à la baisse en raison d’un désintérêt des acheteurs.
DÉSHYDRATÉS
Actif en pulpes AR
Les cotations des pulpes de bettrave déshydratées et des luzernes déshydratées sont restées stables. En pulpes, des affaires sont traitées régulièrement en ancienne récolte. Les lots revendeurs trouvent toujours preneurs. En revanche, l’activité est très calme sur la nouvelle campagne, avec des prix qui n’ont pas bougé depuis fin avril. En luzernes, il y a également un peu de revente car la consommation est plus faible que prévue, mais les cours sont trop élevés pour être compétitif en formulation.
COPRODUITS
Hausse du lactosérum
Les cours de la poudre de lait se sont légèrement effrités, alors que ceux du lactosérum ont renchéri. Les deux produits bénéficient d’une petite activité sur le disponible. Les cours des drêches ont perdu quelques euros en blé. En maïs, les cotations ont reculé sur le rapproché, mais se sont appréciées sur l’éloigné. Les prix des PSC, n’ont pas bougé en citrus et ont régressé en corn gluten feed, dans le sillage des céréales. En pailles et fourrages, la commercialisation commence sur la nouvelle campagne avec des premiers prix pour les pailles d’orge dans le Nord-Est.
PRODUITS DIVERS
échanges très rares
Les cours de la graineterie sont quasiment tous restés sur leur niveau de la semaine dernière sur un marché atone. Les volumes en ancienne récolte s’amenuisent et les opérateurs sont dans l’attente des moissons.