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Alimentation animale
La nutrition animale française affiche une baisse de tonnages en 2021

La production nationale d’aliments composés pour animaux s’est repliée de 1,3 % en 2021, selon les premières données du Snia et de La Coopération agricole Nutrition animale.

Alimentation en élevage porcin.
© Dominique Poilvet

En baisse d’un peu plus de 1 % (-1,3 %), tout juste au-dessus des 19 Mt (19,175 Mt), la production française d’aliments pour animaux se contracte en 2021 sur toutes les grandes catégories, malgré la bonne tenue de certains segments. Ainsi, les aliments d’allaitement (+0,7 %), les ovins/caprins (+5,1 %), les vaches laitières (+0,9 %), les poulets (+0,1 %) et les pondeuses (+3,1 %) progressent sans pouvoir compenser les pertes.

Des baisses de volumes en bovins, porcins et volailles

Au total, selon les premières données qui portent sur 95 % de la production, les aliments bovins régressent de 0,4 % en 2021, en raison de la forte baisse des aliments pour bovins viande (-4,3 %) et des présentations en mash (-5,7 %), les aliments pour porcs perdent 2,2 % avec un recul marqué en truies (-4,9 %) qui signe la décapitalisation des troupeaux, et en porcelets (-4,6 %). Et le total des aliments avicoles affiche -1 %, entraînés par les aliments pour dinde (-8,7 %) et palmipèdes (-4,4 %). A noter la reprise des aliments pour cailles (+4,1 %). Les aliments pour lapins perdent aussi 2,9 %.

Au niveau régional, les données de décembre indiquent un recul total de 1,8 % sur le dernier mois de l’année, avec une baisse notable en Bretagne (-3,3 %) sous l’effet des reculs en porcs, poulets, pondeuses, dindes et lapins. Le Sud-Est perd également -2,8 %. Seule la zone Nord progresse (+1,6 %), les pertes en bovins et en dindes étant compensées par les hausses des aliments pour porcs, poulets et pondeuses notamment.

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