La mise au vert s'accélère
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a confirmé sa volonté d'instaurer, pour des raisons de santé publique, une zone à “basses émissions” de particules fines, et d'enclencher la phase opérationnelle au plus vite. Avec des annonces qui ont semblé pour certains précipitées. Avec ce projet, la capitale française est pourtant loin de faire figure de pionnière. Plus de 200 villes européennes se sont déjà créées une zone à pollution light. Il faut avouer que cela aurait pu faire mauvais genre, alors que la France, qui organisera la grande rencontre sur le Climat fin 2015, entend se montrer exemplaire en matière de développement durable. La capitale s'apprête à accueillir pas moins de 40.000 participants de tous horizons ! La préparation de la conférence planétaire a d'ailleurs été à l'ordre du jour du conseil des Ministres du 28 janvier. L'exécutif se met en ordre de bataille pour que des objectifs et moyens d'action, pour maintenir le réchauffement climatique en deçà des 2°C, soient arrêtés lors de cette conférence. Et qu'ils recueillent l'adhésion d'un maximum de nations. Parmi les leviers nationaux pour faire figure de modèle, la loi sur la Transition énergétique, ou encore l'Agroécologie et le plan Écophyto 2. Du côté des agriculteurs, aussi, on sert les rangs : « réduire arbitrairement les quantités de produits phytosanitaires est illusoire tant que les solutions prônées pour y parvenir ne sont pas disponibles », insiste Orama dans un communiqué. Le syndicat défend le recours à l'innovation technologique « pour parer les impacts indésirables que peut avoir l'indispensable utilisation des produits phytosanitaires », sur l'environnement et la santé publique.