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Hausse des profits de Louis Dreyfus Company, suite à la flambée des prix des céréales

 Le négociant international Louis Dreyfus Company (LDC) explique s’être adapté à la guerre en Ukraine, et a réduit ses activités en Ukraine et en Russie.

© alfvanbeem-Pixabay

Le négociant international Louis Dreyfus Company (LDC) rapporte une hausse de son chiffre d’affaires et de ses profits lors du premier semestre 2022, compte tenu, entre autres, de la flambée des prix des grains.

Le chiffre d’affaires du groupe grimpe à 30,3 milliards de dollars (Md$) entre le 1er janvier et le 30 juin 2022, contre 24 Md$ sur la même période en 2021. L’EBIDTA passe de 778 millions de dollars (M$) à 1 170 M$. Le résultat net double de son côté, passant de 336 M$ à 662 M$.

Le négociant rappelle que les prix des céréales et des oléagineux ont fortement progressé suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février dernier, générant une forte tension sur les marchés.

LDC, qui exportait des céréales depuis ces deux pays, y a nettement réduit ses activités, pour se tourner vers d’autres pays fournisseurs, afin de s’adapter à la situation.

Parmi les 300 salariés que LDC compte en Ukraine dans ses activités de négoce (blé, orge, maïs), aucun n’a été tué. Du blé appartenant au groupe, stocké dans un silo d’un prestataire, a été détruit, précise-t-il. Concernant la Russie, la société a repris ses activités « dans la mesure permise par les engagements commerciaux et les sanctions », indique-t-il.

Quid du projet de construction du terminal portuaire de Taman?

LDC rappelle qu’il dispose de silos en Russie ainsi qu’un terminal portuaire céréalier à Azov. Le groupe est également engagé dans une joint-venture pour le développement et la construction d’un terminal portuaire dans la péninsule de Taman. « La crise russo-ukrainienne ajoute des incertitudes quant au calendrier du projet et aux projections financières, qui dépendent fortement des conditions commerciales dans la région », explique le rapport financier de LDC.

 

 

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