Aller au contenu principal

Collecte 2020/2021
Hausse de la production de maïs en Russie entre 2019 et 2020, selon l'administration russe

Le maïs continue de gagner en importance en Russie, selon les prévisions du ministère de l’Agriculture russe, présentées lors de la visionconférence du CIC (Conseil International des céréales), les 9 et 10 juin. La production d’orge est attendue en repli, en revanche.

© Capri23auto-Pixabay

Le ministère de l'Agriculture russe table sur une production 2020 de maïs à 15 Mt, contre 14,3 Mt l'an dernier, rapporte Yulia Koroleva, directrice du Centre russe de contrôle de la qualité des grains, service détaché dudit ministère, lors de la visioconférence du CIC (Conseil International des céréales), les 9 et 10 juin. Les exportations atteindraient 4,6 Mt, contre 4 Mt l'an dernier. De son côté, la production d'orge est revue en baisse d'un an sur l'autre, passant de 20,5 Mt à 19 Mt. Les exportations reculeraient également, passant de 4,3 Mt à 4 Mt.

La Turquie quadruple ses achats de maïs russe

Yulia Koroleva a également tenu à présenter un comparatif des exportations russes 2018/2019 et 2019/2020 (bilans arrêtés au 25 mai 2020) de maïs et d’orge, par destination. Pour le maïs, le principal acheteur en 2019/2020 s’est avéré être la Turquie, qui a acquis 0,865 Mt, contre 0,226 Mt l’an dernier. Vient ensuite le Vietnam, acquéreur de 0,442 Mt cette année, contre l’absence d’achat de marchandises russes l’an dernier. Du côté de l’orge, l’Arabie saoudite a constitué, sur les campagnes commerciales 2018/2019 et 2019/2020, le principal acheteur de graines russes, ses importations passant de 1,489 Mt à 1,715 Mt. Vient ensuite la Libye, qui voit ses achats passer de 0,118 Mt à 0,323 Mt. Signalons la chute des importations jordaniennes d’orge russe, qui passent de 0,724 Mt à 0,183 Mt d’un an sur l’autre. La Jordanie, qui était le deuxième plus important acheteur d’orge russe en 2018/2019, passe à la cinquième place en 2019/2020.

 

Les plus lus

Un palmier à huile
Prix des huiles végétales : quelle tendance pour les prochains mois ?

Les prix des huiles de palme, de soja, de tournesol et de colza ont nettement renchéri ces dernières semaines, dans un…

Déchargement d'un bâteau d'engrais TSP (Triple super phosphate) en provenance de Sfax (Tunisie)
En quoi consiste le partenariat sur les fertilisants signé entre le Maroc et la France ?

L’interprofession Intercéréales a signé un partenariat relatif aux fertilisants avec l’Office chérifien des phosphates. Si les…

<em class="placeholder">champ de blé au Minas Gerais, au Brésil</em>
Le blé sud-américain relève le défi du changement climatique

La disponibilité en eau, le renouvellement variétal et le non-labour sont les atouts dont disposent le Brésil et l’Argentine,…

Oléagineux - Les prix du tournesol fléchissent, en raison d'une baisse de la demande, sur un marché qui reste tendu

L’évolution des prix du colza et du tournesol français entre le 29 et le 30 octobre 2024, expliquée par La Dépêche Le petit…

Drapeau du Maroc posé sur un bureau.
Commerce français de céréales : quel bilan tirer de la rencontre officielle France-Maroc ?

L'expert d'Intercéréales Yann Lebeau avertit qu'en termes commercial, la visite du président de la République française…

Un graphique sur écran noir.
Blé et Maïs : « L’offre décroît et la demande n’est pas très dynamique... avec des stocks de report prévus à 584 Mt », selon le CIC

Alexander Karavaytsev, économiste du Conseil international des céréales (CIC), dispose d’une vision très prudemment haussière…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne