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Exportations de blé

L’EGYPTE A COMMANDE 300.000 t de blé d’origine diverses, dont 120.000 t de français (pour un prix fob de 207,48 $/t), 120.000 t de russe (189,75 $/t) et 60.000 t d’origine américaine (186,69 $/t). L’envolée des cours à l’international, consécutive à la chute de la production en Australie – affectée par une sécheresse sans précédent – a permis aux origines européennes de recouvrer leur compétitivité sur des destinations proches. La marchandise française séduit de nouveau ses traditionnels clients du bassin méditerranéen. Après la Tunisie, qui avait commandé, la semaine dernière, 75.000 t auprès des exportateurs de l’Hexagone (en plus de 50.000 t de russe), l’égypte est passée aux achats. La discrétion de l’Ukraine sur le marché mondial ouvre à cet égard un peu plus le marché à ses concurrents. Le pays a en effet soumis ses exportations à quotas pour éviter une envolée des prix sur son marché intérieur et doit composer avec une production de qualité médiocre. Si, pour les utilisateurs, le prix est déterminant dans la sélection de leurs fournisseurs, il ne fait pas tout. Le choix des importateurs du bassin méditerranéen serait de plus en plus guidé par les critères techniques. Une évolution que les représentants de la filière d’exportation française ont pu constater, le 20 septembre au Caire, lors de la journée, organisée par France Export Céréales, destinée à informer les utilisateurs égyptiens sur la qualité de notre récolte. Ces utilisateurs se montreraient d’ailleurs attentifs « à l’amélioration de la qualité des blés français depuis plusieurs années » et « très satisfaits des résultats obtenus (…) dans leurs moulins et en boulangerie», comme le souligne l’édition d’octobre de Blé Contact.

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