Ensilage : les meilleures pratiques pour un enrubannage optimal
En plus de sa flexibilité, le fourrage enrubanné propose plusieurs autres avantages, y compris son côté économique et environnemental.
UN NOUVEAU RAPPORT, intitulé “Etude du marché de l’enrubannage en France” et publié par Dow, le fabricant des résines de polyéthylène Dowlex Les résines Dowlex (marque commerciale de The Dow Chemical Company), adaptées aux films d’enrubannage, sont constituées d’un polyéthylène linéaire à faible densité., révèle un marché français de l’enrubannage en croissance, une focalisation accrue des intéressés sur la qualité de l’ensilage et une évolution importante des marchés émergeant comme l’ensilage pour chevaux, qui a doublé au cours des vingt-cinq dernières années. «Avec cette étude, Dow espère, d’une part, apporter aux éleveurs, agriculteurs, coopératives, fabricants et distributeurs en France un aperçu des tendances et des évolutions du marché de l’enrubannage et, d’autre part, fournir des informations sur les avantages et les bénéfices de cette excellente méthode de conservation. Des conseils en vue d’optimaliser les pratiques de production sont prodigués afin d’obtenir un enrubannage de haute qualité à un prix raisonnable», déclare, dans un communiqué, Sander van Veen, responsable Développement du marché Ensilage chez Dow.
Des avantages multiples
Le rapport Le rapport “Etude du marché de l’enrubannage en France” est disponible gratuitement sur simple demande à l’adresse email “dow@silage.com”, et peut également être consulté sur le site “www.dowsilage.com”. examine les conditions, les dimensions, les principales pratiques et les tendances de la production d’ensilage sur le marché français en recourant à une combinaison de données actuelles du marché, d’interviews récentes avec des producteurs et des utilisateurs d’ensilage, des professionnels du marché et des spécialistes académiques.
Une des caractéristiques du marché français est qu’il est l’un des plus grands producteurs d’ensilage en Europe. La France convertit chaque année quelque 70 Mt à l’état frais en quelque 20 Mt de matière sèche. Malgré qu’une proportion relativement élevée soit toujours réalisée en silo, le fourrage enrubanné intéresse de plus en plus d’exploitants français, particulièrement les petites exploitations, compte tenu du potentiel de haute qualité et de souplesse de gestion qu’il détient.
En plus de sa flexibilité, le fourrage enrubanné propose plusieurs autres avantages, y compris son côté économique et environnemental, sa valeur nutritionnelle, la traçabilité et la sécurité alimentaire. D’un point de vue économique, une étude développée conjointement par l’Institut de recherche environnementale et des pâtures du Royaume-Uni et Dow montre que l’enrubannage permet d’économiser jusqu’à 20 E/t de matière fraîche par rapport aux méthodes traditionnelles en silo.
La traçabilité du fourrage enrubanné représente un avantage sur le plan nutritionnel : «Son atout majeur est la traçabilité et le contrôle alimentaire, explique François Gaillard du Cemagref (Institut de recherche pour l’ingénierie de l’agriculture et de l’environnement). Cela permet aux éleveurs de pouvoir constituer et repérer lot par lot la valeur alimentaire et sanitaire des fourrages stockés, et favorise l’optimisation de l’alimentation des différents lots d’animaux.»
Les couleurs des films les plus utilisés en France sont le noir et le vert, avec une montée en puissance pour ce dernier, due en grande partie aux contraintes environnementales. Un choix qui supporte l’évidence croissante que l’utilisation de films de couleur claire maintient une température plus basse à l’intérieur de la balle par rapport aux couleurs foncées, freinant ainsi la croissance microbienne et les pertes en valeur alimentaire.
Des marchés en expansion
Une autre démarche révèle, par ailleurs, une attention particulière à la qualité, avec une tendance croissante à appliquer six couches de films plastiques dans l’objectif d’obtenir une conservation plus longue dans le temps et de meilleure qualité. «On observe que lorsque l’on augmente le nombre de couches et que l’on choisit un film de qualité, les pertes sont minimisées, le fourrage contient moins de moisissures, et la valeur nutritionnelle est plus élevée. Ces avantages compensent largement les éventuels coûts supplémentaires en film, déclare Sander van Veen. Dans ce marché, il apparaît clairement que l’utilisation de matériaux de qualité médiocre est une fausse économie.»
On remarque également l’expansion de certains marchés comme l’ensilage destiné aux chevaux et à l’agriculture biologique. «Outre son appétence et sa très bonne valeur alimentaire, le fourrage enrubanné ne présente pas de poussière et constitue à ce titre un fourrage très intéressant pour les chevaux atteints de problèmes pulmonaires», conclut Catherine Trillaud-Geyl, ingénieur agronome aux Haras Nationaux.