Engrais : un marché peu actif
Dans un contexte de fermeté des prix des céréales et des tourteaux, l’activité du marché français des engrais tourne au ralenti : les coopératives ou les entreprises de négoce s’occupent davantage de financer le stockage des grains et les agriculteurs en polyculture-élevage sont soucieux de la hausse du prix des aliments pour bétail qui risque de mettre à mal leur trésorerie, voire la pérennité de leurs entreprises. Seules les régions céréalières sont sur le marché, mais sans emballement, au vu des disponibilités à l’importation, notamment de Lituanie. Les cours de l’azote restent néanmoins élevés, à un niveau supérieur à l’an dernier, en raison de la fermeté du gaz naturel, donc de l’ammoniac. Suite à l’évolution de la parité euro/dollar, le prix de l’urée a faibli avant de repartir en légère hausse en raison aussi des achats importants de l’Inde. Celui de la solution azotée a tendance à se replier, tout comme les cours du DAP et du Super Triple.