Aller au contenu principal

jeudi 6 juin 2013
En colza, la situation, tendue en spot, devrait s’apaiser avec l’arrivée des récoltes européennes

COMPLEXE OLÉAGINEUX
Les cours du colza terminent sur leurs niveaux de la semaine dernière. Ils ont oscillé entre hausse des prix de la graine US, amélioration des conditions climatiques en Europe, et manque de dynamisme de la filière biocarburant. D’après une note de Greenea, société de courtage spécialisée dans les déchets, les matières premières et les biocarburants, la fin de saison est tendue pour les triturateurs qui connaissent une baisse importante des disponibilités en graine de colza. Les prix sont quelque peu tendus sur la fin de campagne, que ce soit en Europe, au Canada et en Australie, soutenus par de faibles stocks et une pénurie générale de protéines à court terme. La situation devrait se détendre grâce à une production européenne 2013 attendue supérieure à celle de 2012. Sur 2013/2014, le Canada et la Chine devraient être exportateurs d’huile sur le continent européen. Les cotations du soja ont renchéri dans un contexte d’épuisement des origines US et du retard des semis aux États-Unis (effectués à 57 % au 2 juin). Les cours du tournesol sont restés stables. Dans le Nord-Est de la France, les cultures peinent à se développer, selon le Cétiom. Mais le retour du soleil et les températures en hausse laissent espérer une croissance vigoureuse, sachant que les cultures ont pris jusqu’à un mois de retard par rapport à 2012.
Les prix des tourteaux ont nettement progressé. Le marché est assez erratique, avec une demande en baisse en raison du niveau élevé des cours. Les échanges se focalisent, soit sur du très court terme, soit sur des échéances à partir de novembre.

PROTÉAGINEUX
Marché peu actif
Les cours des pois fourragers et des féveroles se sont consolidés,  sur un marché atone, en ancienne comme en nouvelle campagne.

ISSUES DE MEUNERIE
Demande rare en sons
Sur le marché de Paris, les prix des sons fins et pellets se sont de nouveau repliés, en raison d’une absence de consommation. Les cours du remoulage demi-blanc ont également régressé, malgré une petite demande. En revanche ceux de la farine basse sont restés stables, soutenus par le manque d’offre. La province suit la tendance parisienne.

DÉSHYDRATÉS
Affaires sur le rapproché
Les cotations des pulpes de bettrave déshydratées n’ont pas enregistré de variation en ancienne récolte, mais se sont appréciées sur la nouvelle campagne. Les échanges sont concentrés sur le rapproché et portent sur de petits volumes. Le marché des luzernes déshydratées est peu actif, les opérateurs étant déjà bien couverts. La nouvelle récolte est au centre des préoccupations. La production perdue, suite aux trois semaines de retard, aura du mal à être compensée.

COPRODUITS
Fermeté des drêches de maïs
Le prix de la poudre de lait et du lactosérum sont similaires à la semaine passée, sur un marché peu actif. Les cours des drêches de maïs se sont nettement appréciés ces quinze derniers jours. Il y a un petit courant d’affaires sur les échéances d’août à octobre. Les cours des PSC ont évolué en ordre dispersé. Les citrus ont perdu 1 à 2 €/t dans le sillage des céréales, tandis que les corn gluten feed ont progressé. Aucun échange n’est rapporté en CGF.
Les cotations des pailles et fourrages s’effritent sur le Centre/Bassin parisien mais se maintiennent dans le Nord. Il se fait encore des transactions, mais cela reste très marginal. La nouvelle campagne n’est pas encore cotée, avec des moissons qui ne devraient pas avoir lieu avant mi-juillet.

PRODUITS DIVERS
Recul des pois chiches indiens
Les cours de la graineterie se sont consolidés. Dans le contexte de fin de campagne, il manque quelques petits produits, mais le réapprovisionnement est classique pour la saison. Sur le marché des légumes secs, les pois chiches indiens continuent à baisser. Les lingots de toute origine sont recherchés. Les semis progressent normalement au Canada. En farines de poisson, l’augmentation de la parité €/$ et les pêches relativement bonnes au Pérou contribuent à une détente des marchés.

Les plus lus

Moisson 2024 : en blé tendre, la plus faible récolte en 40 ans

Une actualisation de la récolte en cours vient d’être publiée par le service des statistiques du ministère de l’Agriculture.…

Moisson 2024 - Seules 4,1 Mt de blé tendre français pourraient être exportées sur pays tiers

Avec une moisson complexe en France et dans le monde, la filière blé tendre hexagonale à l’exportation va souffrir. Elle…

Céréales et oléoprotéagineux bio : une récolte 2024 qualifiée de « mauvaise » à « catastrophique » selon les bassins

Les retards enregistrés par les moissons empêchent de donner des chiffres de production précis à l'heure actuelle.

Moisson 2024 - Quel pourcentage des blés français sera sous la norme des 76 kg/hl ?

L’enquête d’Arvalis et FranceAgriMer sur les blés français, qui fournira ses résultats définitifs le 18 septembre prochain,…

Moisson 2024 - L'Ukraine accepte de limiter ses exportations de blé

L’Ukraine s’est mise d’accord avec ses partenaires commerciaux sur le volume de 16,2 Mt de blé exportables sur la campagne…

Paysage d'arganiers et d'oliviers et de terres labourées mais non semées au sud de Safi (Maroc) en janvier 2024
Les surfaces de céréales reculent au Maghreb sous l’effet du changement climatique

En Algérie et au Maroc, le changement climatique et la multiplication des sécheresses découragent les agriculteurs. La sole en…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne