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Détente sur des marchés peu énergiques

BLÉ TENDRE : marché très peu actif
Le marché est resté assez stable sur la semaine à la recherche de nouveaux soutiens. L’activité est en retrait avec des opérateurs n’achetant qu’au coup par coup pour des réapprovisionnements de faibles volumes en disponible. c’est surtout le cas pour la nutrition animale même si les opérateurs ont observé le retour des blé fourragers anglais en Bretagne. L’activité portuaire se poursuit même si on a constaté un net ralentissement des exportations européennes la semaine passée. Bruxelles a délivré moins de 253.000 t de certificats à l’export dont un peu plus de 91.000 t pour la France. Néanmoins, les productions françaises restent compétitives. Preuve en est l’achat égyptien de 290.000 t dont 120.000 t de blé français. Cette transaction n’a eu que peu d’impact sur les prix. On notera que l’Ukraine a adopté sa résolution sur les quotas à l'export pour 2,7 Mt de céréales dont 500.000 t pour le blé.
Les regards des opérateurs se portent maintenant sur les conditions de culture en Australie et sur la poursuite des travaux de récolte de maïs aux Etats-Unis.

MAÏS : échanges très soutenus
La récolte se poursuit sur le territoire français, permettant de faire progresser l’offre. Des affaires vers la nutrition animale sont observées pour des livraisons immédiates afin de passer la période de soudure. Quelques échanges sont également rapportés sur le Rhin. L’Espagne serait également aux achats mais pour des volumes très faibles. En Ukraine, les quotas à l’exportation s’élèveraient à 2 Mt pour le maïs.

BLÉ DUR : marché inactif
Le marché du blé dur est resté très calme cette semaine. La baisse des taxes à l’importation pratiquées par l’Algérie passant de 4500 à 2290 dinars (100 dinars=1 euro environ) ne suffit pas à relancer les affaires à l’export. La demande italienne n’est pas plus présente.

ORGE DE MOUTURE : peu dynamique
Le marché des orges fourragères a reculé dans le sillage du blé et ne génère qu’un petit courant d’affaires pour des livraisons rapprochées sur de petits volumes. Les stocks d’intervention pèsent sur le marché.

ORGE DE BRASSERIE : activité éteinte
Le marché est complètement inactif actuellement. Les opérateurs espèrent que le rendez-vous traditionnel de novembre à Nuremberg, la fête “Brau beviale”, relancera à court terme les transactions.

FRETS : premiers effets de la grève
Le marché des frets fluviaux est toujours assez calme. Une petite reprise est tout de même observée, notamment vers le port de Rouen. En frets ferroviaire, « l’équivalent de 10.000 camions par jour » pourrait être transféré du fer à la route selon l’UTP qui a communiqué suite au mouvement de grève qui touche le réseau ferré français actuellement.

TOURTEAUX : effritement généralisé
Les prix du tourteau de soja s’affaiblissent sur le marché français, alors que les cours sur Chicago ont été soutenus par les achats chinois de graines de soja américain. Les opérateurs, bien couverts sur le rapproché, restent aux aguets pour des achats éventuels sur les périodes hivernales.
Les tourteaux de colza et de tournesol se replient également, suscitant quelques achats sur toutes les périodes.

PROTÉAGINEUX : inertie totale
Les cours du pois plafonnent cette semaine, après le net raffermissement enregistré lors de notre précédente mercuriale. A ces niveaux de prix, le marché est inactif.
Sur le marché de la féverole, les cours sont nominalement reconduits.

ISSUES DE MEUNERIE : marché étroit en produits blancs
Comme la semaine dernière, les opérateurs rapportent un marché peu offert notamment en produits blancs. Les prix progressent donc pour ces derniers. En sons fins, en revanche, les prix reculent sur Paris mais restent sur leurs niveaux précédents en région.

DÉSHYDRATÉS : cours reconduits
Les cours des luzernes et des pulpes de betteraves déshydratées sont nominalement reconduits cette semaine. Les utilisateurs sont bien couverts sur le rapproché et l’on n’enregistre pas de prises de position significatives sur la seconde moitié de la campagne.

CO-PRODUITS : peu de changement en poudre de lait et lactosérum
La poudre de lait a peu évolué en termes de prix pour des livraisons rapprochées. Aucune nouvelle affaire en disponible n’a été observée. En lactosérum, les cours sont également inchangés.
En PSC, les cours du citrus remontent dans le sillage du dollar, sans réaction aucune de la part du marché. En corn gluten feed, les prix sont nominalement reconduits.
En pailles et fourrages, les cours sur le Nord-Est renchérissent, en raison d’un manque de marchandises en paille de blé et d’un intérêt croissant en paille d’orge, qui se substitue au foin, denrée rare cette année. Dans le Bassin parisien, l’activité est bloquée par la pénurie de carburants et les barrages routiers : les cours sont reconduits.

PRODUITS DIVERS : renchérissement
En graineterie, malgré une consommation en recul, certains articles, tels que le millet blanc et le sarrasin, subissent un net renchérissement de leurs cours. La France, bien que déficitaire, est la seule à posséder une récolte de qualité.
Le marché des semences fourragères, qui renchérit globalement, enregistre une bonne activité sur 2011, pour les marchés d’automne 2011 et de printemps 2012.

OLÉAGINEUX : soja et colza perdent du terrain, le tournesol reste ferme 
Les cours du colza se sont effrités tout au long de la semaine, avec a priori une reprise qui s’amorcerait ce mercredi. Il faut dire que les cours du soja sur le marché à terme de Chicago, orientant ceux du colza sur son homologue européen Euronext, ont perdu du terrain ces derniers jours. En cause, le raffermissement récent du dollar face à l’euro, qui pénalise les exportations américaines, et les inquiétudes concernant le possible ralentissement de l’économie chinoise, qui vient de remonter ses principaux taux d’intérêt. Quant on sait que la Chine est le principal importateur de graines de soja américain, on peut comprendre les craintes des opérateurs outre-Atlantique. L’activité sur le marché français est très limitée, du fait des problèmes réglementaires suscités par les critères de durabilité appliqués aux biocarburants. En huile de colza, les cours enregistrent une telle volatilité que les opérateurs se retirent du marché.
Les prix du tournesol restent fermes. Les affaires sont limitées.

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