Des gains possibles en pré et post-mouture
La mouture représente 30 à 40 % de l’énergie utilisée en meunerie. Les étapes précédentes 15 à 20 %, et les suivantes 25 à 45 %. La part des différents postes dans la consommation globale est inégale d’un site à l’autre. Ceux de l’aspiration ou de la manutention affichent une variabilité de 30 % environ et la mouture de 10 %. Ces écarts reflètent les évolutions technologiques. à la réception, l’énergie d’aspiration a été accrue par la problématique des rejets de poussières (environnement/risques d’explosion). L’optimisation des réseaux d’aspiration, l’ajout de procédés d’amélioration bactériologique, comme l’abrasion, ont aussi augmenté les besoins. Traitement thermiques (séchage, débactérisation), mécaniques (désinsectiseurs, microniseurs), manutention pneumatique... Les étapes finales sont, quant à elles, « des pièges à énergie », indique Gilles Renaud, des Moulins Soufflet. à la faveur de la conception des machines et des diagrammes, la mouture est finalement « le seul poste à s’être amélioré » d’un point de vue consommation. Il faut donc se pencher sur d’autres étapes, moins gourmandes, mais disposant de marges de progression plus importantes, pour dégager des économies d’énergie.