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Coopération : exercice de consolidation pour Cap Seine

La coopérative a enregistré de bons chiffres lors de l’exercice passé, avec un résultat net de deux millions d’euros, conséquence directe des réformes engagées ces dernières années.

TANT BIEN QUE MAL, on voit au fur et à mesure de la tenue de leurs assemblées générales, que les coopératives agricoles françaises arrivent à tenir le choc au prix de nombreux efforts structurels. C’est le cas par exemple pour la coopérative Cap Seine qui, cinq ans après la fusion, enregistre cette année un chiffre d’affaires de 230 millions d’euros, une marge brute d’autofinancement de 8,2 ME et un résultat net confortable de 2 ME. Le groupe Cap Seine, pour sa part, a dégagé un résultat net de 2,8 ME pour un chiffre d’affaires de 355 ME, avec une capacité d’autofinancement de 9,8 ME, contre 9,7 ME pour l’exercice précédent.

De bons résultats soulignés par le président, Antoine Cocagne, et son directeur général, Luc Pamart, qui ont précisé que ces performances permettaient la poursuite du désendettement du groupe, tout en ne négligeant pas la modernisation de ses équipements. D’ailleurs, sur les cinq dernières années, ce sont pas moins de 26 millions d’euros qui ont été engagés dans des investissements.

Une coopérative polyvalente

Historiquement coopérative céréalière, Cap Seine se positionne désormais comme une coopérative polyvalente, puisque son chiffre d’affaires en productions animales représente, sur le dernier exercice, 25 % de l’ensemble. Le groupe coopératif qui a tenu son assemblée générale récemment, en a profité pour organiser une table ronde sur le thème “Coopérative et entreprise économique : identité et complémentarité”.

Anis Bouayad, conseil expert en stratégie et dirigeant du cabinet AB Conseils, a mis en avant la rupture qui s’est opérée depuis les années 90 en termes d’équilibres économiques, de rapports de force mais aussi de perte de sens et de références. Dans un tel contexte, il a donc préconisé d’agir plutôt que de subir, et recommandé plus particulièrement à la coopérative, pour l’avenir, de fédérer et de promouvoir des alliances au niveau régional. Il conseille également à Cap Seine d’orienter sa stratégie vers la création d’offres à valeur ajoutée pour ses adhérents comme pour ses clients.

Développer des alliances

le président Antoine Cocagne, le vice-président François Delacroix et le directeur général Luc Pamart ont, par ailleurs, précisé la stratégie du groupe pour les années à venir et ont insisté particulièrement sur la nécessité et la volonté de Cap Seine de développer des alliances au niveau régional, notamment dans le domaine des bioénergies, et de jouer un rôle initiateur dans ce sens.

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