Congrès du maïs :
Les producteurs veulent relever la tête face aux crises médiatiques
Pour la première journée du congrès du maïs —qui se termine ce mercredi 14 septembre à Bordeaux— un certain malaise était perceptible. «L’été fut tout aussi éprouvant au niveau médiatique qu’économique», résume Henri-Bernard Cartier, secrétaire général de l’AGPM. Face aux nombreuses attaques, la filière maïs a une réponse : mieux communiquer sur la plante maïs et son mode de production.
Claude Allègre, ancien ministre de la recherche, est venu galvaniser les troupes en les soutenant sur le dossier des OGM : «Je n’ai jamais vu personne mourir ou être malade à cause des OGM», insiste-t-il. Face aux destructions d’essais, ce dernier annonce que l’Académie des sciences va mener une action juridique. «Il ne faut pas céder à l’ambiance de la mode qui sévit dans le monde politique», lance-t-il. «À nous de défendre notre métier sans être montrés du doigt», résume Christophe Terrain, le président de l’AGPM.
Eau, traitements de semences, OGM, mycotoxines,… Pour tous ces sujets, la nouvelle Association de promotion des céréales (Asmic) veut anticiper les crises médiatiques en préparant des dossiers de communication.