Oléagineux - Comment Saipol va accroître ses capacités de trituration à Sète et Lezoux
L'usine de Sète de la société Saipol, filiale du groupe Avril, triture de la graine de colza, tandis que celle de Lezoux broie de la graine de tournesol. Au total, les capacités annuelles de trituration des deux sites augmenteraient de 160 000 tonnes dans les deux ans à venir.
L'usine de Sète de la société Saipol, filiale du groupe Avril, triture de la graine de colza, tandis que celle de Lezoux broie de la graine de tournesol. Au total, les capacités annuelles de trituration des deux sites augmenteraient de 160 000 tonnes dans les deux ans à venir.
L'usine de Sète, appartenant à la société Saipol, filiale du groupe Avril, devrait voir ses capacités annuelles de trituration de graines de colza augmenter d'environ 80 000 t dans les deux ans à venir, ont expliqué les dirigeants lors d'une conférence de presse organisée le 10 avril à Paris au siège de l'entité. Celles de Lezoux, broyant de la graine de tournesol, devraient également grimper de 80 000 t dans le même laps de temps.
« Les hausses de capacités se font en deux tranches pour les deux sites. Pour l'usine de Sète, la fin de la première viendra en janvier 2025 et l'autre l'année suivante. Il y a beaucoup de travaux donc ce n'est pas évident. Pour Lezoux, la première tranche d'investissement devrait se terminer fin 2024, et l'autre fin 2025 », a détaillé Jean-Philippe Puig, directeur général d'Avril.
Le groupe agroalimentaire avait annoncé dans le courant de l'année 2023 des investissements de 60 M€ dans l'usine de Sète, rappellent les représentants.
La santé du secteur de la trituration et des biocarburants de l'entreprise, baptisé Avril Première transformation et énergies renouvelables, semble au beau fixe, rapporte le groupe Avril, permettant aux dirigeants d'être pour le moment sereins quant aux nouveaux investissements et à la demande future en graines. Aymeric Mongeaud, directeur financier du groupe Avril parle « de résultats record en 2023 » pour le bras industriel Saipol, sans donner de chiffres précis. Ceci en raison, entre autres, d'une demande en biocarburants assez dynamique. « Nous avons conclu des contrats avec divers acteurs, dont EDF à la Réunion et la SNCF... », complète Jean-Philippe Puig.