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Céréales - Légère hausse des blés et maïs en Europe, baisse aux Etats-Unis

Les cours des principaux contrats en blé et en maïs étaient en légère baisse ce jeudi 8 août 2024 sur le CBOT de Chicago et pour l’ensemble des échéances de septembre 2024 à juillet 2025. A rebours, ceux des contrats Euronext enregistraient une petite progression pour les deux céréales et également pour l’ensemble des échéances.

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Les opérateurs continuent de scruter les estimations de récoltes en blé (Agreste en France ce vendredi, Wasde sur l’offre et la demande mondiales agricoles aux États-Unis lundi avec une attente de petite augmentation de la production de blé US à 2,015 milliards de boisseaux contre 2,008 milliards précédemment). On s’attend toujours à une production particulièrement basse en France. FranceAgriMer a également actualisé son baromètre hebdomadaire Céré’Obs (voir tableau ci-dessous). Par ailleurs, le, renforcement du dollar face aux autres devises et des prises de bénéfice outre-Atlantique ont également pesé sur la tendance. A Chicago, la séance a été dominée par des ventes de fonds et techniques. A noter qu’Euronext Clearing a informé ses clients que la Sica Nord Céréales de Dunkerque, agréée pour la livraison des contrats pour le blé meunier grade 2, ne sera pas en mesure de livrer physiquement ce type de blé pour le contrat à échéance du 10 septembre en raison d’une saturation de ses silos. Ceci ne concerne que ce contrat précisément et la livraison reste possible pour les volumes déjà stockés. 

Le maïs réagissait à l’annonce de ventes à l’exportation US (voir ci-dessous) dans les attentes des analystes lors d’une séance marquée par des ventes spéculatives et techniques, les opérateurs observant le ciel du pays et les ventes des producteurs dans le Midwest. Par ailleurs, il semblerait que l’origine US retrouve un tantinet de compétitivité face à son homologue brésilienne (US Gulf Premium versus Paranagua). En Europe, la parité euro/dollar favorisait les origines Europe. 

Au Brésil, on attend des températures plus basses que prévu dans les jours à venir, ce qui pourrait gêner le développement des blés d’hiver si la situation perdure. En Australie, on attend des températures nettement supérieures à la normale sur les principales zones agricoles, sans conséquence dans un premier temps sur les cultures de blé et d’orge. Aux États-Unis, la nouvelle édition du US Drought Monitor, le 6 août, montre une carte exceptionnelle pour la période de l’année : quasi aucune zone de production de grains en sécheresse sévère ou même importante, l’essentiel des surfaces étant plutôt classé en sécheresse modérée voire même en humidité anormale (droughtmonitor.unl.edu).

Fondamentaux :

• Union Européenne, blé, production : estimation à 116,5 Mt, en recul de 5,8 Mt (source : Stratégie Grains) ; 

Commerce international :

• États-Unis, blé, ventes à l’exportation : 386 000 t, dans les attentes des analystes (source : USDA) ;
• États-Unis, maïs, ventes à l’exportation : 734 500 t, dans les attentes des analystes (source : USDA). 

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