Céréales et oléoprotéagineux bio : un marché plus actif en alimentation animale
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En blé meunier, le courant d’affaires reste faible, les minotiers étant pour la plupart couverts, dans l’attente de mieux cerner les volumes réels qui seront disponibles sur le marché. En sarrasin, la collecte a démarré en Bourgogne notamment, sur des surfaces estimées en hausse en raison des reports d’emblavements au printemps provoquant un étalement de la récolte ; les prix suivent une tendance baissière, dans un marché encore très calme. En orge de brasserie, la mauvaise qualité de la récolte, en termes de poids spécifique (PS) et de protéines, provoque des déclassements en fourrager et un raffermissement des prix. L’avoine de floconnerie enregistre également une tension en raison de problèmes de qualité, notamment de faibles PS.
Le soja français est impacté localement par des attaques d'insectes.
En alimentation animale, face au risque de manque de blé fourrager, le marché s'est réveillé. Le peu de disponibilité en marchandise française incite les opérateurs à chercher à s'approvisionner en origines européennes. Les incertitudes sur la collecte de maïs, en retard et susceptible d'être récolté en ensilage fourrager, laisse présager également une tension sur ce produit. Quant au marché du tournesol, interrogatif sur les volumes qui seront disponibles, il reste attentiste, les acheteurs et les vendeurs restant sur leurs positions. Côté soja, il est difficile de cerner la nouvelle récolte française à venir, impactée dans certaines zones par des attaques d’insectes. Un courant d’importation se maintient en graines et tourteaux oléagineux pour pallier le déficit encore élevé de la filière.