Aller au contenu principal

Céréales et oléoprotéagineux bio : les prix suivent une tendance haussière sur un marché indécis

Les tournesols font face à des conditions météorologiques difficiles et des problèmes de murissement.
© Christian Gloria

Alors que les intempéries continuent à perturber et freiner la récolte du tournesol, du maïs et du soja, les inquiétudes subsistent quant aux qualités et volumes de la collecte de l’automne 2024 retardée en raison de l’étalement des semis et des intempéries. Face à ces conditions difficiles et les problèmes de mûrissement, les organismes stockeurs bio autorisent, pour les tournesols, le ramassage à des taux d’humidité supérieurs à la norme de 9 %, allant même au-delà de 20 %. Les surcoûts de séchage concomitants vont peser sur les structures, et provoquer des tensions sur le prix de vente. Si les surfaces bio de ces cultures semées en fin de printemps ont beaucoup augmenté, augurant une hausse des volumes, les conditions météo remettent en cause leur niveau de disponibilité pour cette campagne. D’où l’attentisme des vendeurs.

Certains tournesols sont récoltés à plus de 20 % d’humidité !

Dans ce contexte, les fabricants d’aliments bio pour animaux, bien que couverts, mettent en garde contre un risque de spéculation, nuisible à l’élevage bio, déjà très affecté par les crises sanitaires et inflationnistes. Après une baisse de 16 % par rapport à août 2023, les indices relatifs au prix des aliments calculés par l’Itavi amorcent une remontée en volailles et pondeuses.

En blé tendre, selon FranceAgriMer, la collecte serait amputée de 54 % (d’après les déclarations au 1er septembre), comparée à celles record de 2023-2024 et 2022-2023, qui ont atteint des niveaux supérieurs à 424 000 t chacune. Quant aux stocks, ils ont fondu de 42 % (à fin août), suite aux dégagements à l’export et aux déclassements en conventionnel, mais restent estimés à 200 000 t. Quant aux utilisations, elles affichent une légère hausse en meunerie mais elles reculent de 17 % en nutrition animale.

Les plus lus

Dirigeants des BRICS+ réunis à Kazan, en Russie
BRICS+ : pourquoi une nouvelle bourse de céréales est proposée par la Russie à ses partenaires ?

Les pays des BRICS+ (regroupant le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine, l'Afrique du Sud, l'Iran, l'Égypte, l'Éthiopie et les…

<em class="placeholder">Epandage de solution azotée dans une parcelle de blé tendre au stade début montaison.</em>
Pourquoi les prix des engrais risquent de flamber à l’horizon 2026

La mise en place d’une taxe sur les émissions de carbone des engrais importés dans l’Union européenne devrait renchérir le…

Un palmier à huile
Prix des huiles végétales : quelle tendance pour les prochains mois ?

Les prix des huiles de palme, de soja, de tournesol et de colza ont nettement renchéri ces dernières semaines, dans un…

La production française de tournesol 2024 attendue à 1,7 Mt par Agreste

Agreste a publié, le 15 octobre ses dernières estimations de production française pour 2024 en termes de céréales et d'…

Tournesol 2024 : une production française autour de 1,5 million de tonnes ?

Françoise Labalette, directrice adjointe de Terres Univia, tempère le catastrophisme ambiant, rappelant que, si l’année 2024…

Déchargement d'un bâteau d'engrais TSP (Triple super phosphate) en provenance de Sfax (Tunisie)
En quoi consiste le partenariat sur les fertilisants signé entre le Maroc et la France ?

L’interprofession Intercéréales a signé un partenariat relatif aux fertilisants avec l’Office chérifien des phosphates. Si les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne