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Céréales et oléoprotéagineux bio : les blés meuniers de la récolte 2024 sont de qualité

Alors que le bilan prévisionnel de FranceAgriMer en blé tendre bio pour 2024-2025, présenté la semaine dernière, estime la collecte divisée de moitié (-54 %) par rapport à la campagne précédente, le déficit en blé fourrager se fait déjà sentir.

<em class="placeholder">Fleur de tournesol, photographiée dans le département de la Creuse, en août 2024.</em>
Les prévisions de production se dégradent en raison de l'excès d'humidité qui pénalisent les récoltes.
© Karine Floquet

La qualité des blés est au rendez-vous en cette récolte 2024. Si les poids spécifiques (PS) sont plus faibles que l’an passé selon les terroirs, les analyses affichent de très bons temps de chute de Hagberg, des protéines correctes en quantité et en qualité (11,2 % en moyenne et 73 % des blés au-dessus de 11 %), ainsi qu’une très bonne valeur boulangère, avec 77 % de la collecte avec une note supérieure à 250 sur 300.

Le marché de la meunerie, estimé stable, devrait être à l’équilibre. En revanche, les volumes disponibles en blé fourrager sont réduits, d’où un niveau d’importation évalué à 50 000 t sur la campagne 2024-2025.

En tournesol, les besoins en séchage sont énormes et les prix continuent à grimper.

Les fabricants d’aliments pour animaux s’étant plus ou moins couverts sur la fin de l’année 2024, le marché reste attentiste, peu actif, avec des prix en hausse en blé fourrager. Cette tendance concerne également les origines étrangères, notamment celles des pays de l’est de l’Europe, en raison de disponibilités réduites par les aléas climatiques. Par ricochet, l’orge, dont la collecte baisse de 40 % selon FranceAgriMer, prend de l’intérêt et voit son cours se raffermir, et les prévisions d’importation bondir ; tout comme le triticale, délaissé ces dernières années. Quant aux volumes de C2 (issus de parcelles en seconde année de conversion), ils se raréfient, chutant de 77 % en blé tendre, conséquence de l’arrêt des conversions des exploitations en agriculture biologique. Du côté des collectes d’automne, en réaction aux difficultés à récolter par temps (très) humides, les besoins en séchage sont énormes et les prévisions de production s’amoindrissent, avec des prix qui continuent à grimper, notamment en tournesol.

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