Blé en Roumanie et Bulgarie : une récolte 2024 de bonne qualité, selon Fastmarkets
Les volumes de blé tendre récoltés en Roumanie et en Bulgarie ont peu évolué entre 2023 et 2024. Mais la qualité serait au rendez-vous, a expliqué la société Fastmarkets lors du Global Grain à Genève du 12 au 14 novembre 2024.
Les volumes de blé tendre récoltés en Roumanie et en Bulgarie ont peu évolué entre 2023 et 2024. Mais la qualité serait au rendez-vous, a expliqué la société Fastmarkets lors du Global Grain à Genève du 12 au 14 novembre 2024.
« La qualité des blés récoltés en Roumanie et en Bulgarie est attendue comme bonne, avec une majorité de lots dotés de taux de protéine supérieurs ou égaux à 11,5 % », a déclaré Masha Belikova, analyste de Fastmarkets, lors du Global Grain à Genève du 12 au 14 novembre 2024. La production roumaine est évaluée à 10,05 Mt par la société, en très léger recul par rapport à l'an dernier, et celle en Bulgarie à 6,6 Mt, en progression de 100 000 t. La société d'analyse confirme par ailleurs que les origines bulgares et roumaines sont compétitives à l'export par rapport à celles des pays de l'ouest de l'UE.
Lire aussi : Blé en Russie : de premières projections pour 2025-2026, à prendre avec des pincettes
Le blé ukrainien aura encore des opportunités en Espagne
Corolaire de l'abondance des lots de qualité, l'offre fourragère se fera rare dans ces pays, selon Fastmarkets. L'Ukraine aura ainsi encore des opportunités pour écouler son blé, notamment sur l'Espagne, actuellement son principal client, d'après la même source. Sans oublier que le Bengladesh et la Corée du Sud auront également des besoins à couvrir.
Lire aussi : Blé : le commerce et la production ukrainiennes s’en sortent bien, rapporte Fastmarkets
Masha Belikova fait remarquer que, depuis la réouverture des ports ukrainiens en eaux profondes en octobre 2023, « le port roumain de Constanza n'est plus utilisé pour les réexportations de biens ukrainiens. En revanche, les ports de Constanza, mais aussi de Varna et de Burgas ont la préférence des acheteurs asiatiques lors de leurs appels d'offres, les chargements depuis les installations ukrainiennes et russes n'étant pas encore autorisées ».