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Aliment composé : un coût du transport variable selon le profil de l'élevage local

Des incorporations évoluant au gré des cours et des campagnes

La part du transport et celle de la fabrication dans la structure du prix d'un aliment composé standard sont, respectivement, de l'ordre de 7 % et 6 %, indique le Snia dans son rapport d'activité 2013. Cependant, dans les régions à moindre densité d'élevage ou avec davantage de ruminants, la part du transport dépasse généralement celle de la fabrication. À l'inverse, les régions à forte densité et avec une majorité d'élevages hors-sols ont des coûts de transport à la tonne d'aliments inférieurs.

Des incorporations évoluant au gré des cours et des campagnes

Les matières premières représentent en moyenne 80 % du prix d'un aliment composé standard. L'évolution de leurs cours et disponibilités impacte considérablement leur taux d'utilisation respectif.

Bien qu'à un niveau d'incorporation légèrement supérieur en 2012/2013 (12,6 % des céréales utilisées, contre 11,8 % en 2011/2012), les orges souffrent d'un manque de compétitivité par rapport aux autres “grandes céréales”. Le triticale progresse (7,1 %, contre 5,5 %).

En 2013, la consommation de graines oléoprotéagineuses a diminué de 13,7 % (à 171 kt). L'incorporation de pois croît de 8,9 % mais, faute de disponibilités, reste à des niveaux très faibles (72,7 kt).

Depuis plusieurs années, les tourteaux de colza (34 % de la consommation de tourteaux en 2013/2014) et de tournesol (17 %) ont progressivement remplacé une part importante des tourteaux de soja (47 %, contre 64,1 % en 2005/2006).

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