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jeudi 25 juillet 2013
Activité en suspens, tant que les opérateurs ne seront pas fixés sur la qualité des blés

BLÉ TENDRE
Les échanges s’avèrent extrêmement limités avec des opérateurs toujours dans l’expectative en attendant l’avancée des moissons. à l’Est, quelques affaires se sont traitées sur le nouvelle récolte en blé standard. L’activité portuaire ne brille pas par son dynamisme. Sur la place portuaire de La Pallice, les vendeurs ne sont pas au marché, qui est donc actuellement en stand by, alors que les qualités ne sont pas encore définies. Il n’a dés lors pas de ligne directrice, et ne s’anime que d’opérations de recouvertures. Dans le proche hinterland de La Rochelle, les teneurs en protéines seraient décevantes  (cf. échos des moissons : protéines, le compte n’y est pas toujours…). Les opérateurs attendent de connaître la qualité de la récolte sur les régions plus éloignées et susceptibles d’alimenter le port Atlantique. La possibilité de décliner un marché de blé “10,5% mini” se dessine. Dans le Sud-Ouest, les Espagnols ont commandé quelques volumes en début de semaine 30. Notons que les premiers bateaux en provenance de la mer Noire arrivent sur Tarragone. Les meuniers sont en phase de test.
A l’international, l’Algérie a commandé 400.000 t d’origine optionnelle pour livraison novembre. Par ailleurs, l'Égypte est revenue aux achats pour 240.000 t qui lui seront fournies, pour moitié, par la Roumanie et, pour l’autre, par la Russie et l’Ukraine, à parts égales.
Les cours sont globalement orientés à la baisse en cette période de moisson. Et les conditions météo, favorables outre-Atlantique, ne contrarient pas cette tendance.

MAÏS
Toujours quelques achats en ancienne récolte
Les fabricants d’aliments du bétail de l’Ouest procèdent toujours à de petits ajustements de couvertures sur l’ancienne récolte. Dans le Sud-Ouest, c’est le calme plat. Les fabricants d’aliments espagnols tournent sur les céréales à pailles récoltées localement et les importations sur Tarragone restent compétitives. Leur prix a eu tendance à reculer. Sur la NR, le marché sur Lerida départ Nord-Toulouse serait acheteur à 160 €/t. Quant à la place portuaire bordelaise, elle ne tire plus du tout. Sur l’ancienne récolte, les volumes sont plus limités et sur la prochaine, la baisse des prix y refroidit les vendeurs.

ORGE DE BRASSERIE
Un rythme moins soutenu
Le marché s’est montré très animé en seconde partie de semaine 29 et les prix ont nettement progressé. Ils ont depuis évolué de manière très erratique. Les prix ont été chahutés par la révision à la baisse des surfaces d’orges de printemps britanniques. Une incertitude qui a de quoi surprendre à la veille du démarrage des moissons… Nénamoins, les cours s’inscrivent globalement dans une tendance baissière, marquée cependant sur la base d’affaires aux volumes unitaires limités. Si le rythme des échanges est moins soutenu, le marché enregistre néanmoins toujours des échanges. En orge d’hiver, les transactions sont moins fréquentes.

ORGE DE MOUTURE
Marché plus animé
Sur la façade Atlantique, avec une moisson bien avancée, le portuaire se montre bien animé. Des Panamax ont déjà été chargés sur les installations de La Pallice et d’autres attendent dans le Line up. L’activité se montre aussi dynamique sur le port de Rouen. Dans le Sud-Ouest, des affaires se sont traitées.

BLÉ DUR
Une qualité très hétérogène
Alors que la moisson devrait s’achever en fin de semaine dans le Sud-Est et une semaine plus tard environ dans le Sud-Ouest, les observateurs rapportent de gros problèmes de qualité. Celle-ci s’avère très hétérogène sur l’ensemble des critères. Il est donc difficile de donner une moyenne qualitative et de définir des prix. Inquiets, les vendeurs ne sont pas au marché.

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