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Auvergne-Rhône-Alpes
La légumerie Rhône Saône Légumes devrait ouvrir en 2021

Une nouvelle légumerie bio devrait bientôt voir le jour dans la région de Lyon. Elle s’adressera aussi bien à la restauration collective qu’à la distribution.

(Photo d'illustration) La nouvelle légumerie emploiera des personnes en réinsertion professionnelle.  © Philippe Gautier - FLD
(Photo d'illustration) La nouvelle légumerie emploiera des personnes en réinsertion professionnelle.
© Philippe Gautier - FLD

Porté par Benjamin Pallière et Barthélémy Chenaux, le projet Rhône Saône Légumes se donne un triple objectif : faciliter l’accès à des légumes bio et locaux, offrir aux producteurs locaux un prix juste et un travail d’avenir à des personnes en situation d’exclusion. « Nous nous inscrivons dans une logique de reterritorialisation alimentaire, explique Benjamin Pallière. 90 % des produits alimentaires consommés sur la ville de Lyon proviennent de zones de production distantes de plus de 50 km. »

Prévue pour ouvrir au début de l’année prochaine, la légumerie produira des légumes bio en IVe et Ve gammes qui seront proposés aux cuisines centrales et aux consommateurs. Elle emploiera des personnes en insertion. Le projet est soutenu sur ce point par Alter’Incub Auvergne-Rhône-Alpes. Il s’appuie sur l’expérience de la légumerie de Terra Alter Est (Alsace).

Un essai pilote à l’automne

Bâtir le modèle économique n’est pas forcément évident. L’approvisionnement de la restauration scolaire est très saisonnier en raison des vacances : « C’est pour cela que nous voulons nous tourner parallèlement vers le consommateur via la grande distribution et les épiceries bio : la fraîche découpe est un marché en développement dans la distribution. Cela passera par la création d’une marque identifiant notre engagement et l’origine territoriale des légumes. Nous échangeons avec plusieurs petits maraîchers bio et aussi des légumiers plus importants. Il s’agit d’ajuster la production à l’activité de la légumerie ». La pomme de terre et la carotte sont des incontournables. En hiver, l’accent sera mis entre autres sur les légumes type rutabaga et en été, sur la courgette, la tomate… L’objectif de la légumerie est de pouvoir traiter 200 t par an. Le calendrier a été un peu perturbé par la crise du Covid-19 mais un essai pilote devrait être fait en octobre : « Nous effectuerons le tour de table financier en fin d’année et le choix du lieu tout début 2021, certainement en proximité des producteurs partenaires », conclut Benjamin Paillère.

« Nous échangeons avec petits maraîchers et légumiers plus importants afin d’ajuster la production à l’activité. »

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