Aller au contenu principal

Congès FNPF
La HVE, une opportunité de communication positive

La HVE a été au centre des débats du 74e congrès de la FNPF. Les producteurs de fruits français y voient une clé d’entrée sur le marché et une opportunité de communication positive.

« Nous devons nous former à communiquer sur la HVE, apposer le logo HVE sur les vergers », ont insisté les arboriculteurs lors du congrès de la FNPF. © Véronique Bargain - FLD
« Nous devons nous former à communiquer sur la HVE, apposer le logo HVE sur les vergers », ont insisté les arboriculteurs lors du congrès de la FNPF.
© Véronique Bargain - FLD

« Construite avec l’État et les ONG, la HVE a une vraie légitimité et peut nous permettre de répondre aux attentes sociétales », a estimé Patrice Vulpian, coprésident lors du congrès de la FNPF. Mi-2019, dix démarches collectives impliquant 3 614 arboriculteurs étaient reconnues au niveau 2 de la certification environnementale. 133 exploitations fruitières étaient certifiées HVE. Et le mouvement s’est encore accéléré depuis. « La HVE est une reconnaissance des pratiques raisonnées et un levier d’évolution des pratiques », a noté Alain Tréton, de la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire. Pour les arboriculteurs, la HVE est d’abord une clé d’entrée sur le marché. En restauration collective, les fruits HVE font partie des 50 % de produits de qualité obligatoires en 2022. « Et comme la restauration devra faire des arbitrages, la HVE intéresse car elle est moins chère que le bio », a déclaré Sylvie Dauriat, présidente de Restau’Co.

En grande distribution, la HVE est perçue comme la 3e voie entre conventionnel et bio permettant l’accessibilité prix au « mieux manger ». « Les distributeurs sont désormais sommés d’avoir une offre vertueuse plus massive, qui seule peut entraîner le changement de modèle attendu. Toutes les enseignes s’engagent dans la HVE », a souligné Valérie Sené, pour le cabinet Valsendo. La HVE permet aussi de reconnaître les produits français. La valorisation économique reste toutefois incertaine. « 59 % des Français sont prêts à payer plus pour un produit responsable, mais si le surcoût ne dépasse pas 10 % », a rappelé Valérie Sené. Les producteurs y voient en revanche l’opportunité d’une communication positive : « Nous devons prendre en main la communication sur la HVE. Parler des arbres et du sol, montrer que nous sommes des réparateurs de la planète. Nous seuls avons la légitimité pour le faire ».

« La HVE permet la reconnaissance de nos efforts sur l’environnement. Elle a toutefois un coût et nécessite des prix rémunérateurs », résume Charlie Gautier, coprésident de la FNPF.

« La restauration devra faire des arbitrages, la HVE intéresse car elle est moins chère que le bio », dixit Sylvie Dauriat, Restau’Co.

Lire aussi : Restauration collective : le rôle essentiel des grossistes

Les plus lus

« L’asperge est une culture rentable si on maîtrise ses charges » : dans les Landes, la coopérative Maïsadour à la recherche de producteurs d’asperges

Dans les Landes, la coopérative Maïsadour recherche 3 à 4 producteurs d’asperges en projet d’installation ou de…

des boîtes de conserve sur une ligne dans une usine de légumes en conserve
Quel est le seul légume en conserve qui a observé une croissance des ventes en 2024 ?

L’Unilet, l’interprofession française des légumes en conserve et surgelés, vient de publier les chiffres 2024. Après une année…

fruitier sous gel après aspersion
« Un agriculteur averti est un agriculteur mieux protégé » : face au gel, Serge Zaka lance son outil gratuit de cartographie des risques de perte de rendement

Le médiatique docteur en agro climatologie a annoncé sur les réseaux le lancement de cet outil gratuit, indépendant et ouvert…

Pommes : comment Blue Whale entend dynamiser le rayon pommes ?

Redynamiser le rayon pommes pour faire face à la baisse de consommation de ce fruit : c’est la mission que s’est donnée…

Haricots verts destinés à la surgélation dans une usine Gelagri.
Légumes surgelés en Bretagne : pourquoi Gelagri (Eureden) et Greenyard se rapprochent ?

Gelagri Bretagne et Greenyard Frozen France ont annoncé le 27 mars être entrés en négociation exclusive en vue d’un…

récolte de clémentines de Corse, manuelle
Changement climatique : pourquoi le CGAEER estime que la relocalisation en fruits et légumes en France sera limitée ?

Un rapport du CGAAER s’est intéressé au potentiel de la France en fruits et légumes dans un contexte de changement climatique…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes