Aller au contenu principal

Patrick Le Martelot, éleveur dans le Morbihan
" J'ai aménagé un nouveau silo avec des blocs béton "Lego" "

Patrick Le Martelot, éleveur dans le Morbihan. « C’est un concept pratique, rapide et modulable. » © DR
Patrick Le Martelot, éleveur dans le Morbihan. « C’est un concept pratique, rapide et modulable. »
© DR

 

 
« J’ai acheté mes premiers blocs en béton empilables en 2014 pour remplacer un silo taupinière. Ils s’emboîtent comme des Lego grâce à leur forme. Chaque bloc (160 cm x 80 cm x 80 cm) m’a coûté 80 €. On en trouve dans les enseignes de matériaux. C’est plus intéressant économiquement que de faire monter un silo en béton banché à 85 €/m2. J’ai fait empiler trois rangées non scellées de blocs Lego pour bâtir un silo de 32 m de long, 8,50 m de large et 2,40 m de haut. J’ai opté pour une finition lisse sur la dernière rangée. La largeur de 80 cm est sécurisante pour s’y déplacer et elle permet de disposer les silos sacs sur le bord juste avant le chantier d'ensilage. C’est ainsi plus facile de confectionner le silo. Le fourrage est aussi mieux tassé et en conséquence, il se conserve mieux que dans une taupinière ou un silo sur-rempli. J’apprécie aussi le côté évolutif. On peut allonger le silo, en fermer un bout, voire même le déplacer… Et puis, si dans dix ans, on veut tout enlever, il sera possible de revendre les blocs ! L’inconvénient, c’est que les blocs ne se déplacent pas avec le matériel de ferme. Ils sont déposés par le fournisseur à l'aide d'un camion grue équipé d'une pince. Pour modifier le silo, l’entreprise m’a facturé 100 €/h pour le transport et le déplacement de dix blocs. Il faut aussi avoir un sol stable. Compte tenu de leur poids (2,3 t), mieux vaut bien compacter le sol et ferrailler la dalle avec un treillis sous la largeur des murs. »

 

Les plus lus

<em class="placeholder">Nicolas Legentil, éleveur normand et co-président de l’AOP FMB Grand Ouest et Normandie</em>
« J’ai deux acheteurs, Lactalis et Savencia, deux tanks mais seul le camion Eurial me collecte dans le Calvados »

Bloqué dans son développement par un contrat avec Lactalis pénalisant tout dépassement, Nicolas Legentil, éleveur laitier dans…

<em class="placeholder">Alice Nothhelfer, vétérinaire consultante</em>
Abreuvement : « Le manque d’eau freine la production dans neuf élevages sur dix »
L’incidence d’un apport d’eau insuffisant sur les performances et la santé des vaches reste souvent peu palpable en élevage.…
<em class="placeholder">Bertrand et Hervé Lecaplain,entourés de Romain Gaslard et Benjamin Gramont : « Nous avons voulu que la transmission se fasse dans un esprit gagnant-gagnant, aussi bien ...</em>
« Notre envie de transmettre notre élevage laitier à des jeunes nous mène depuis dix ans »

Au Gaec de la Rihouerie, dans la Manche, la transmission de l’exploitation à des tiers a été savamment anticipée. Un projet de…

<em class="placeholder">Jean Mollon, éleveur, et Anthony Plantard, salarié </em>
Attractivité : quand les laiteries aident les éleveurs à partir en vacances

Les laiteries basques Etxaldia et Onetik ont constitué des groupements d’employeurs et aident financièrement une soixantaine…

<em class="placeholder">salle de traite</em>
Temps de travail : des semaines de 50 heures pour les élevages laitiers en moyenne en Bretagne

Dans une étude sur le temps de travail, des systèmes laitiers conventionnels et biologiques bretons ont été analysés sous l’…

<em class="placeholder">éleveurs laitiers dans une stabulation </em>
« La création d’un GFA a permis de limiter le coût de l’installation d’un hors-cadre familial »

Le Gaec de Taute dans la Manche s’est fait accompagner en termes financier et juridique pour transmettre l'exploitation et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière