Semis de Colza : « J’accorde beaucoup d’importance à la préparation du sol »
Agriculteur à Bossay-sur-Claise (Indre-et-Loire), Jean-François Varvou prend soin de ne pas déstructurer son sol avant la préparation du semis de colza.
Agriculteur à Bossay-sur-Claise (Indre-et-Loire), Jean-François Varvou prend soin de ne pas déstructurer son sol avant la préparation du semis de colza.
« Sur mes 240 hectares de SAU, je mets en terre entre 35 et 40 hectares de colza chaque année, essentiellement sur les parcelles limoneuses. Sur celles à tendance argileuse, je préfère implanter un tournesol ou un maïs afin d’esquiver les problèmes de levées. Tous mes colzas sont ensemencés au semoir à dents en association avec de la féverole. J’effectue également un apport de compost avant le semis. Afin de réussir la levée, phase indiscutable pour espérer obtenir un rendement en fin de campagne, je donne beaucoup d’importance à la préparation de mes sols.
En fonction de l’historique de la parcelle (compaction ou pas lors de la récolte) et des résidus du précédent, j’interviens avec un ameublisseur ou un déchaumeur. Ce dernier, principalement utilisé, dispose de dents fines et fissuratrices. Je travaille lentement (6 à 7 km/h maxi), afin de ne pas déstructurer mon sol. Je règle mon outil à une profondeur de travail d’environ 10-12 cm. Je passe ensuite la herse rotative pour disposer d’un lit de semences bien émietté.
Pour la prochaine campagne, sur certaines parcelles que je considère prêtes pour le semis direct, les colzas seront implantés en direct au semoir à dents en association avec de la fèverole et du fenugrec. Je cherche à obtenir un bon enracinement pour que les plantes se développent vite. Ainsi, elles seront plus robustes pour combattre les ravageurs. »