[Salon de l’agriculture] Démarrage d’une campagne de prévention sur les équipements de protection individuelle (EPI) pour les traitements phytosanitaires
« Les agriculteurs utilisent peu des équipements de protection corporelle lors des traitements phytosanitaires : 18 à 20 % seulement », selon Clotilde Bois-Marchand, chargé de mission à la FNSEA. Les raisons sont diverses : inconfort, défaut d’efficacité, coût, image du « cosmonaute » avec certains de ces équipements… Pourtant, une nouvelle génération de ces EPI, équipements de protection individuelle, a fait l’objet d’une conception prenant en compte les besoins de l’agriculteur et montrant une sécurité sans faille vis-à-vis de l’exposition aux phytos.
Pour faire admettre la nécessité de les porter, des moyens sont mis en œuvre pour communiquer sur ces EPI mais aussi sur toute la démarche de prévention qu’il faut adopter lors des différentes phases d’exposition aux phytos : bonne lecture des étiquettes, règles d’hygiène, organisation de son environnement de travail...
Sur la durée d’un an, une campagne de communication a obtenu un financement Ecophyto à hauteur de 200 000 euros auquel s’ajoute la contribution financière de partenaires au développement de ces EPI comme de l’UIPP, de la FNSEA, de distributeurs, de fabricants d’EPI…
Une combinaison de protection individuelle coûte de l’ordre de 80 euros. Elle est réutilisable de nombreuses fois ce qui rend ce type d’équipement de 30 à 40 % moins cher que des EPI à usage unique. Un site web est dédié à ces EPI (www.epiphyto.fr) où figurent toutes les informations utiles au travers de documents, de tutos et de vidéos.