Aller au contenu principal

Roquette développe une filière pois pour le marché des protéines végétales

Sur fond de demande mondiale en protéines qui devrait doubler d’ici 2054 et d'un marché de la protéine végétale en croissance de 15 % par an, Roquette joue le jeu de l'innovation et veut construire une véritable filière pois pour l’alimentation humaine en France ainsi qu’à l’international (Amériques et Asie). Pour ce faire, l'entreprise a lancé une division Pois et Nouvelles Protéines.

Les ingrédients à base de protéines végétales que Roquette développe s’adressent aux nouveaux marchés de l’alimentation humaine faisant la part belle au végétal (diététique, sans gluten, sport…).
© T. Michel

Le spécialiste des ingrédients a inauguré le 16 mai un deuxième atelier de production de protéines de pois sur son site de Vic-sur-Aisne. Au total, 80 millions d’euros y ont été investis depuis 2015. En parallèle, 300 millions d’euros ont servi à la construction d’une usine de ce genre au Manitoba (Canada). Les capacités de production conjuguées devraient permettre de traiter 250 000 tonnes de pois à l'horizon 2020, dont la moitié en France. Roquette veut faire croître cette activité plus vite que la croissance mondiale.

Un approvisionnement 100 % origine France

Pour la France, cet essor implique la construction et le développement d’une véritable filière. Vis-à-vis des producteurs, Roquette intègre une incitation qui valorise le travail effectué pour répondre aux spécificités fixées par l’entreprise (qualité, volume, propreté physique du pois, sans OGM, traçable…). Elle est incluse dans le parcours cultural spécifique lancé en 2017. « Notre objectif est de disposer d’un approvisionnement origine France à 100 % », explique Céline Capdupuy, directrice du site Roquette de Vic-sur-Aisne.

Concernant les nouvelles protéines, Roquette travaille sur un ambitieux programme de recherche et développement qui devrait déboucher sur « l’identification de deux plantes pertinentes, si possible avant fin 2018, pouvant faire l’objet de développement industriel », a expliqué Pascal Leroy, directeur Pois et Nouvelles Protéines de l’entreprise.

Les plus lus

<em class="placeholder">Paysage avec diversité culturale.</em>
Telepac 2025 : la rotation des cultures de la BCAE 7 n’est plus obligatoire

La version révisée du plan stratégique national (PSN) de la PAC 2023-2027 vient d’être validée par l’Europe. Pour la PAC…

<em class="placeholder">Tracteur réalisant un désherbage mécanique sur une parcelle en AB.</em>
Telepac : quelles aides bio pour la PAC 2025 ?

À quelles aides de la PAC avez-vous droit en 2025 si vous convertissez votre exploitation au bio ou si vous êtes déjà en bio…

<em class="placeholder">Jany Valin agriculteur dans la Marne dans la cour de sa ferme devant son tracteur</em>
Peuplier : « Ma production dans la Marne a dégagé une marge nette de 19 670 euros en 2024 »

Jany Valin, agriculteur à Vitry-le-François, dans la Marne, s’est lancé depuis vingt ans dans la production de peupliers en…

Label HVE sur une photographie de céréales.
HVE : comment bénéficier du crédit d’impôt HVE en 2025 ?

La loi de finances 2025 a de nouveau reconduit le crédit d’impôt HVE (Haute valeur environnementale) pour un an. Les…

champs de céréales bio
Comment obtenir le crédit d’impôt bio en 2025 ?

Le crédit d’impôt en faveur de l’agriculture biologique a été prolongé jusqu’à l’année 2025 par la loi de finances 2022 avec…

<em class="placeholder">Plante de datura stramoine en fleur. </em>
« La télédétection du datura par drone me coûte 72 €/ha, mais c’est un outil de lutte indispensable sur mon exploitation des Pyrénées-Atlantiques »

Anne Darrouzet est agricultrice en bio à Bougarber, dans les Pyrénées-Atlantiques. Elle a mené pendant des années une…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures