Aller au contenu principal

Ravageur du maïs : ne pas confondre pyrale et sésamie

L'identification des larves (chenilles) entre la pyrale et la sésamie est cruciale pour adopter le bon moyen de lutte.

La présence sur les côtés de points noirs est caractéristique de la larve de sésamie, rose pâle et sans poils. © Arvalis
La présence sur les côtés de points noirs est caractéristique de la larve de sésamie, rose pâle et sans poils.
© Arvalis

« Une confusion entre pyrale et sésamie a sans doute contribué à sous-estimer la présence de sésamie là où elle est peu connue, estime Jean-Baptiste Thibord, chez Arvalis. Des agriculteurs peuvent avoir ciblé la protection sur la pyrale avec des trichogrammes, inefficaces sur sésamie, ce qui a probablement favorisé la progression des populations. Une bonne identification des larves est essentielle. »

Rose pâle, sans poils, la larve de sésamie mesure 40 mm. La présence sur les côtés de points noirs, les orifices respiratoires, est caractéristique. Les larves passent l’hiver dans le collet des plants de maïs. La nymphose débute mi-avril, les adultes apparaissant de mi-mai à fin juin.

Le deuxième vol s’étale de mi-juillet à début septembre. Le taux de multiplication entre première et deuxième générations est élevé. Une femelle de deuxième génération pond 200 à 300 œufs. Certaines années, un troisième vol est observé.

Les dégâts de première génération, de 3-4 feuilles à 10-12 feuilles, se manifestent par des foyers de quelques mètres carrés, avec des pieds qui se dessèchent et disparaissent, et une vingtaine de larves au collet. La deuxième génération se repère aux galeries et sciures sur les tiges, pédoncules et épis.

Les attaques de première génération sur plants jeunes entraînent de fortes pertes de densité. Puis la deuxième génération peut renforcer les dégâts (baisse du PMG, casse de tiges, verse, perte d’épis). En grain, la perte de rendement moyenne par plante est de 7 % par larve présente dans la tige à la récolte.

Les plus lus

<em class="placeholder">Antoine Allard, céréalier à Vars, en Charente.</em>
Transmission : « Je souhaite un repreneur qui maintiendra mon exploitation en Charente indépendante et viable »

Antoine Allard est céréalier à Vars, en Charente. N'ayant pas de repreneur familial, il a décidé de se faire accompagner…

<em class="placeholder">Agriculteur consultant le site Telepac afin de faire sa déclaration PAC.</em>
Télépac 2025 : quels sont les points de vigilance pour votre déclaration ?

La campagne 2024 a été marquée par des mesures de simplification de certaines règles de la PAC. Jachères, rotations… Pour…

Apport de solution azotée sur colza. Pour limiter le stress des cultures, mieux vaut suspendre les interventions. © Gutner archives
Episode de gel : 5 points de vigilance pour préserver les cultures et le matériel

Au printemps, les épisodes de gel peuvent stresser les cultures d’hiver, en plein développement. Pour préserver les potentiels…

Prix du matériel agricole : pourquoi restent-ils aussi élevés ?

Le prix du matériel agricole a augmenté d’environ 30 % depuis cinq ans. Nous sommes allés à la rencontre des agriculteurs…

<em class="placeholder">pulvérisateur, côte d&#039;Or plaine de Dijon, désherbage du blé, post semis, prélevée</em>
Flufénacet : quel délai pour utiliser l'herbicide après son interdiction au niveau européen ?

L’autorisation de l’herbicide flufénacet devait arriver à échéance en juin 2025. Les États membres ont confirmé le 12…

La jachère classique doit être en place du 1er mars au 31 août, date qui marque le démarrage de la possibilité de destruction.
Jachère et PAC 2025 : quelles espèces semer et comment les entretenir ?

Les jachères peuvent être mobilisées en tant qu’infrastructure agroécologique pour atteindre le seuil réglementaire de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures