Pour Cyrille Savalle, "la difficulté est de gérer les contradictions"
Exploitant sur 90 ha à Ailly dans l'Eure, Cyrille Savalle cultive du blé, du colza, du pois, du maïs et un peu d’orge de printemps. Il adhère au GDA de la Chambre d'agriculture depuis son installation.
Exploitant sur 90 ha à Ailly dans l'Eure, Cyrille Savalle cultive du blé, du colza, du pois, du maïs et un peu d’orge de printemps. Il adhère au GDA de la Chambre d'agriculture depuis son installation.
« Quand je me suis installé en 1998, j’ai tout de suite adhéré au GDA de la chambre d’agriculture, dans lequel Bertrand Omon était conseiller. Lorsqu’il a pris en charge le groupe 'agriculture intégrée', je l’ai suivi. Je ne me suis pas lancé de but en blanc. Il m’a fallu quatre à cinq ans par exemple, pour mettre en place ce système sur mes blés. C’est passé par un vrai exercice de refonte du système de cultures, qui a duré plusieurs années et pendant lequel on a tous imaginé collectivement un autre système de production. Aujourd’hui, Bertrand Omon est pour moi un référent, ainsi que le groupe 'agriculture intégrée'. De fait, ce dernier est très important en ce qui concerne les échanges sur nos pratiques, les conseils et les critiques. Je pense que ce que j’apprécie le plus, c’est de partager les expériences. C’est une sorte de vivier pour piocher ce qui pourrait marcher chez nous. Cependant, même si je me rends compte que je m’y retrouve de moins en moins, je continue d’aller au GDA car j’ai besoin des conseils sur les phytos. On en met moins, mais on en met quand même. Je trouve là-bas un conseil pointu sur les doses, les matières actives. La difficulté, c’est de gérer les contradictions. Quand on a un problème de ravageur, le technicien du GDA dit de traiter, mais pas Bertrand. Les arbitrages ne sont pas forcément faciles à faire. »