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Main-d’œuvre agricole : « Je gagne du temps grâce au recours au groupement d’employeurs d'Eure-et-Loir pour un coût de 18,46 euros de l’heure »

Christophe Chanet, 61 ans est installé en agriculture bio à Tremblay-les-Villages, en Eure-et-Loir. Il utilise les services d’un groupement d’employeurs pour faire intervenir un salarié en temps partagé sur son exploitation et celle d’un autre agriculteur.

Christophe Chanet, 61 ans est installé en agriculture bio à Tremblay-les-Villages, en Eure-et-Loir.
Christophe Chanet, installé en agriculture bio en Eure-et-Loir, est passé par un groupement d'employeurs pour trouver un salarié.
© C. Chanet

Depuis trois semaines, j’accueille un salarié agricole recruté par le groupement d’employeurs de mon département, employé en temps partagé. Il est fils d’agriculteurs, et même s’il a effectué toute sa carrière en dehors du milieu agricole, je constate qu’il est plutôt à l’aise, notamment avec le matériel.

Le groupement d’employeurs a un coût mais permet de gagner du temps

L’avantage de passer par un groupement d’employeurs est en premier lieu de déléguer toutes les démarches de recrutement : trouver un salarié, effectuer les déclarations liées à l’embauche. Le groupement d’employeur facture 18,46 euros de l’heure. Ce service a un coût pour l’exploitant, mais on s’y retrouve financièrement parlant sur certains aspects. Auparavant, lorsque j’embauchais en direct mon salarié agricole, je faisais appel au centre de gestion pour qu’il assure les formalités administratives courantes comme établir les bulletins de salaire, ce qui engendrait également des charges. Le recours à un service extérieur comme le groupement d’employeurs n’est donc pas si coûteux, car il permet d’économiser du temps.

Être présent au démarrage pour accueillir le salarié

Il faut, dans tous les cas, être présent au démarrage pour bien expliquer les missions à accomplir, c’est essentiel selon moi, car l’autonomie n’est pas innée. Ce salarié travaille sur mon exploitation les lundi, mardi et mercredi. Le jeudi et le vendredi, il intervient chez un autre agriculteur, lui aussi en agriculture biologique. Nous avons fait le choix de déterminer des jours fixes pour apporter plus de sérénité au salarié.

Se mettre d’accord avec les autres exploitants pour organiser le travail du salarié

Ce temps partagé était nécessaire au regard de la surface de ma ferme. Et j’ai besoin d’un salarié car pour des raisons de santé, je dois régulièrement me reposer. Pour l’organisation du temps de travail, nous nous mettons d’accord avec l’autre exploitant selon les pointes de travail et les besoins de chacun. Il faut faire preuve de souplesse.

EARL Le Baudouin, 138 hectares en agriculture biologique (luzerne semence, blé, triticale, pois d’hiver, orge, féverole, tournesol, maïs).

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