Aller au contenu principal

Petits rendements mais marché porteur en luzerne

« Il faudrait 180 millions d’hectares supplémentaires en plantes riches en protéines pour subvenir aux besoins mondiaux d’ici 2030 », a annoncé Jean-Pol Verzeaux, président de Coop de France luzerne déshydratée, en conférence de presse le 3 décembre. La luzerne déshydratée fait donc partie de ces cultures qui auraient un boulevard devant elles. Reste qu’en 2015, la production a baissé à 713 000 tonnes, contre 801 000 tonnes en 2014-2015. La sécheresse n’est pas seule en cause. « Les trois coupes n’étaient pas merveilleuses », a déploré Serge Faller, directeur de Désialis.

La baisse des rendements témoigne des efforts techniques dont a besoin la culture. « Il n’y a pas assez de recherche sur les variétés », a notamment souligné Jean-Pol Verzeau. Et sur le terrain, les écarts sont grands entre producteurs, ce qui a poussé les coopératives à investir ces dernières années dans l’encadrement technique. Un meilleur calage des dates de préfanage, en particulier, pourrait contribuer à améliorer les marges de la filière.

Le marché est là en tout cas. « Nous allons vers une année de consommation record en lait », a remarqué Serge Faller. Les exploitations qui se maintiennent avec la fin des quotas sont à la recherche de productivité. Résultat, Désialis achète la luzerne entre 165 et 170 euros/t, un prix supérieur au blé. De quoi, peut-être, susciter des envies.

Les plus lus

<em class="placeholder">Olivier Cosnard, agriculteur à Ombrée d’Anjou (49), devant une machine.</em>
« Je renouvelle mon parc matériel avec du neuf ou de l'occasion en fonction de mes besoins sur mon exploitation de grandes cultures dans le Maine-et-Loire »

Agriculteur en bio à Ombrée-d’Anjou, dans le Maine-et-Loire, Olivier Cosnard a fait le choix d’un parc matériel…

<em class="placeholder">Ghislain de La Forge, jeune agriculteur installé depuis 2020 à Marsainvilliers, dans le Loiret, devant sa parcelle de blé</em>
Revenu : « J’ai réduit mes charges de 40 000 euros par an sur mon exploitation de grandes cultures en Eure-et-Loir »

Ghislain de La Forge est agriculteur dans le Loiret. Il suit de très près les chiffres de son exploitation et met en place…

<em class="placeholder">Agriculteur prélevant de la terre à l&#039;aide d&#039;une tarière.</em>
Fertilisation azotée : quelle dose d’azote apporter en 2025 sur des blés semés en conditions humides ?

À l’approche des premiers apports d’azote, quelle stratégie adopter sur des céréales semées cet automne dans des sols souvent…

<em class="placeholder">Sans entretien, des arbres comme les saules marsaults peuvent envahir les fossés. Il faut les enlever pour permettre le bon écoulement de l&#039;eau.</em>
Fossé : comment l'entretenir dans les règles ?
Un fossé doit être entretenu pour permettre le bon écoulement de l’eau et réduire les risques d’inondations des parcelles…
<em class="placeholder">Tracteur épandant de l&#039;azote dans une parcelle de blé.</em>
Fertilisation azotée : quelle date pour le premier apport d’azote en zones vulnérables en 2025 ?

Les 7èmes programmes d'actions régionaux contre la pollution par les nitrates sont entrés en vigueur partout en France, avec…

<em class="placeholder">Paysage rural de l&#039;Artois. Parcelles cultivées, haies d&#039;arbres. Maisons au bord des champs. habitat rural. habitations à proximité des parcelles agricoles. maison à ...</em>
Reprise de terres dans l’Yonne : « J’ai dû attendre 8 mois du fait de la loi Sempastous alors que nous étions d’accord avec les cédants »

Romaric Bohajuc est agriculteur à Pacy-sur-Armançon, dans l’Yonne, où il cultive 360 hectares de cultures. Lors de la reprise…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures