Aller au contenu principal

Mosaïques du blé dur : « J’ai trouvé des solutions pour limiter les dégâts »

Alexandre Girard exploite 200 hectares à Grues, en Vendée, où il est confronté à des problématiques de mosaïques du blé dur. Faute de résistance variétale, il met en œuvre différentes solutions pour tenter de contenir les dégâts.

Alexandre Girard agriculteur à Grues en Vendée dans son champ de blé dur
Alexandre Girard s'appuie sur différentes solutions pour tenter de limiter les dégâts de mosaïques.
© A. Girard

« Il y a toujours eu un bruit de fond mais les mosaïques font à nouveau parler d’elles depuis deux ou trois ans. L’année 2023 a été particulièrement propice à la maladie : des semis dans de bonnes conditions qui ont permis une forte biomasse, puis un hiver froid qui a entraîné un arrêt végétatif et favorisé le développement de la maladie. Des parcelles (variété Relief) bien attaquées par les deux mosaïques laissaient présager le pire. Pourtant, le blé dur est reparti avec du manganèse et de l’Epso Top® (magnésium et soufre) ainsi que des apports d’azote bien valorisés en fin de cycle. Au final, la perte n’a été que de 15 quintaux par hectare, sur un potentiel de 90 quintaux.

Le point sur | Blé dur : des surfaces en recul continu

Je tente des choses depuis quelques années. Je décale mes semis d’un mois (mi-décembre), voire davantage si cela est possible (janvier-février). Je teste différentes variétés : chez moi, Sculptur et Voilur sont très sensibles, Relief était tolérante mais depuis deux ans elle est touchée par les deux mosaïques, Anvergur et Belalur ont l’air tolérantes, à confirmer…

J’apporte des oligoéléments pour aider la plante à surmonter la maladie. Je nettoie le matériel. J’ai aussi allongé mes rotations en ne mettant du blé dur que tous les quatre ans. Dans le marais vendéen, les hauts potentiels permettent de supporter des pertes de quintaux plus facilement qu’ailleurs. »

Exploitation céréalière comprenant 100 ha de blé dur, 40 ha de maïs grain, 40 ha de tournesol et 10 ha de pois chiche, dans le marais vendéen sur terres de brie beige (argile lourde sur calcaire profond, 250 mm de RU). 90 q/ha en moyenne en rendement blé dur.

Les plus lus

<em class="placeholder">Paysage avec diversité culturale.</em>
Telepac 2025 : la rotation des cultures de la BCAE 7 n’est plus obligatoire

La version révisée du plan stratégique national (PSN) de la PAC 2023-2027 vient d’être validée par l’Europe. Pour la PAC…

<em class="placeholder">Tracteur réalisant un désherbage mécanique sur une parcelle en AB.</em>
Telepac : quelles aides bio pour la PAC 2025 ?

À quelles aides de la PAC avez-vous droit en 2025 si vous convertissez votre exploitation au bio ou si vous êtes déjà en bio…

<em class="placeholder">Jany Valin agriculteur dans la Marne dans la cour de sa ferme devant son tracteur</em>
Peuplier : « Ma production dans la Marne a dégagé une marge nette de 19 670 euros en 2024 »

Jany Valin, agriculteur à Vitry-le-François, dans la Marne, s’est lancé depuis vingt ans dans la production de peupliers en…

Label HVE sur une photographie de céréales.
HVE : comment bénéficier du crédit d’impôt HVE en 2025 ?

La loi de finances 2025 a de nouveau reconduit le crédit d’impôt HVE (Haute valeur environnementale) pour un an. Les…

champs de céréales bio
Comment obtenir le crédit d’impôt bio en 2025 ?

Le crédit d’impôt en faveur de l’agriculture biologique a été prolongé jusqu’à l’année 2025 par la loi de finances 2022 avec…

<em class="placeholder">Les corneilles noires s&#039;attaquent aux maïs surtout entre la levée et le stade &quot;3 feuilles&quot;.</em>
Dégâts de corvidés : prolongation de l’usage du produit Korit 420 FS sur maïs et nouveautés à venir en traitement de semences

Sur maïs, l’emploi du produit de traitement de semences corvifuge Korit 420 FS pour lutter contre les dégâts d'oiseaux, et en…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures