Les papillons ont du pif
C’est moins par la vue que par l’odeur que les insectes ravageurs sont attirés par les plantes pour les boulotter ensuite. Ainsi, une équipe de chercheurs européens (dont certains de l’Inra) s’est intéressée aux récepteurs olfactifs d’un papillon de la famille des noctuelles, Spodoptera littoralis, qui s’attaque à diverses cultures.
Les récepteurs olfactifs se situent sur les antennes et, chez cette noctuelle, ils sont particulièrement performants vis-à-vis de composés émis par les feuilles susceptibles d’intéresser les chenilles qui les dévorent et par les fleurs pour l’attraction des adultes se nourrissant de nectar. Agir sur ces odeurs pourrait être un moyen, dans le futur, de juguler les attaques de cette noctuelle.