Aller au contenu principal

La transition agroécologique par le collectif

Travailler en collectif peut faciliter la réflexion sur son mode de production.

Un ouvrage « Vivre et accompagner la transition agroécologique en collectif » a été rédigé en conclusion de l’étude (www.cuma.fr).
© Cuma

« Une coopération de proximité pour partager les équipements, le travail et un groupe d’échanges d’expériences de type GDA au niveau local :  il faut ces deux piliers pour avancer sur la transition vers l’agroécologie. » Chercheuse Inra préparant une thèse,Véronique Lucas a participé au projet Cap Vert, la transition agroécologique en collectif, qui s’est déroulé sur trois ans et demi. Le 11 mai, une journée s’est tenue avec les différents acteurs de la démarche présentant les enseignements de l’étude et les perspectives à en tirer.

Remettre en cause son mode de production n’est pas évident, d’où l’importance du collectif pour mener à bien son projet. La transition vers l’agroécologie est guidée le plus souvent par la quête d’autonomie aussi bien sur le plan décisionnel que technique et économique. À la clé, économies de charges et gain de qualité de vie. Par contre, l’intérêt écologique et environnemental de la transition est peu mis en avant par les agriculteurs. « C’est comme si l’on ne voulait pas donner raison à la critique environnementale en évitant d’aller sur ce terrain. On laisse des choses au vestiaire, remarque Véronique Lucas. Mais les agriculteurs utilisent d’autres mots que l’écologie pour l’intérêt environnemental de leurs pratiques comme le respect des sols vivants. »

Les plus lus

<em class="placeholder">Culture de tournesol soufrant de la sécheresse.</em>
Changement climatique en Nouvelle-Aquitaine : « Une ferme charentaise descend de 8 km vers le sud tous les ans »

En 2050, les températures en Charente seront celles du sud de l’Espagne aujourd’hui, mais le volume de précipitation sera…

<em class="placeholder">Parcelle en jahère.</em>
Jachères de plus de 5 ans : comment les garder en terres arables en 2025 ?

La question de la requalification des jachères de plus de 5 ans en prairies permanentes restait en suspens après les…

<em class="placeholder">Sol nu après une récolte partielle du maïs grain.</em>
Culture secondaire et PAC : des dérogations à leur implantation dans certaines zones

Le contexte météorologique de cet automne 2024 n’ayant permis, l’implantation des cultures secondaires avant le 1er …

<em class="placeholder">Prélèvement d&#039;un échantillon de sol pour une analyse en février 2021 dans un champ de colza en Seine-et-Marne</em>
Phosphore : des analyses de sol incontournables pour mesurer cet élément nutritif

Seule une petite part du phosphore présent dans le sol est assimilable par les cultures. Les analyses de sol apportent des…

<em class="placeholder">commerce des matières premières agricoles / échanges commerciaux de la France avec l&#039;Afrique / exportations / port de Rouen / terminal sucrier de Rouen Robust / chargement ...</em>
Accord Mercosur : quels risques pour les filières sucre et maïs ?

En grandes cultures, les filières sucre et maïs sont concernées par l’accord en cours de négociations entre l’Union européenne…

<em class="placeholder">Romuald Marandet, chef de service à l’Office français de la biodiversité (OFB) dans l’Aisne&quot;La période de septembre à février est idéale pour les travaux sur les ...</em>
Curage des fossés : «La période de septembre à février est idéale, sans formalité administrative la plupart du temps », selon l'OFB de l'Aisne

Chef de service à l’Office français de la biodiversité (OFB) dans l’Aisne, Romuald Marandet précise la réglementation en…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures