300 ha de grandes cultures (blé, orge, colza et pois) et deux bâtiments de volailles de chair standard.
« Je dégage une marge nette entre 20 000 et 25 000 euros par bâtiment et par an avec mon atelier de diversification en volaille en Eure-et-Loir »
Sébastien Lebreton, agriculteur à Favières, en Eure-et-Loir, à la base spécialisé en grandes cultures, s’est lancé dans l’élevage de volailles en 2012. Il estime l’opération rentable en termes de revenus.
Sébastien Lebreton, agriculteur à Favières, en Eure-et-Loir, à la base spécialisé en grandes cultures, s’est lancé dans l’élevage de volailles en 2012. Il estime l’opération rentable en termes de revenus.
![<em class="placeholder">Sébastien Lebreton, agriculteur à Favières, en Eure-et-Loir</em>](https://medias.reussir.fr/grandes-cultures/styles/normal_size/azblob/2025-01/_rgc397-398_gest_volailles_lead_avis_lebreton_photo.jpg.webp?itok=J46rQDcU)
Lors de mon installation en 2012 sur 205 hectares, j’étais à la recherche d’une diversification, faute de pouvoir m’agrandir. Après avoir entendu parler du groupe volailler LDC qui cherchait des producteurs, je me suis rapproché d’eux et je me suis lancé dans un projet d’atelier volailles avec l’organisation de producteurs (OP) Nouri’Vrai.
Plus de 800 000 euros d’investissement dans des bâtiments de volailles
Un premier bâtiment de 1 300 m2 est sorti de terre en 2013 pouvant accueillir 30 000 poulets de chair. J’ai ensuite eu l’opportunité de reprendre 95 hectares en 2020. Dans l’objectif d’occuper un salarié toute l’année, j’ai investi dans un deuxième bâtiment de 1 500 m2 en 2021. J’ai basculé à ce moment-là sur de l’élevage de dindes. Le premier bâtiment représente un investissement de 350 000 euros, le second 500 000 euros en raison de la hausse du coût des matériaux.
J’ai bénéficié d’aides régionales à l’investissement ainsi que d’une aide de l’OP. Mes annuités s’élèvent à 65 000 euros par an. Le revenu dégagé par rapport au montant investi reste intéressant. Je dégage en moyenne une marge nette entre 20 000 et 25 000 euros par bâtiment et par an. L’élevage de volaille me permet d’épandre 500 à 600 tonnes de fumier par an sur mes terres, à la place des amendements phosphore et potasse. J’ai une demande d’autorisation en cours pour atteindre 60 000 emplacements de volailles. Les formalités administratives durent depuis trois ans, j’espère qu’elles vont bientôt aboutir.