Fongicides et blé : « Je choisis des produits composés de molécules de familles différentes »
Agriculteur à Laon (Aisne), Jean-Marie Fontaine raisonne l'application des fongicides sur blé en adaptant le nombre de traitements selon les conditions de l'année.
Agriculteur à Laon (Aisne), Jean-Marie Fontaine raisonne l'application des fongicides sur blé en adaptant le nombre de traitements selon les conditions de l'année.
« Selon les années, j’adapte le nombre de traitements fongicides sur mes blés. Le juge de paix, c’est le tour de plaine pour évaluer l’importance des maladies mais je travaille aussi avec des OAD comme l’outil Xarvio qui propose un suivi de maladies. Compte tenu d’un niveau de maladies foliaires assez important, j’ai opté pour un programme à trois traitements sur la campagne 2022-2023 sur mes différentes variétés de blé. Dans mon secteur, il peut y avoir des infestations en oïdium selon les conditions climatiques. La maladie principale reste la septoriose. De la rouille brune peut se développer plus tardivement.
Je choisis des fongicides composés de molécules de familles différentes. J’adapte le nombre de traitements selon les années. Un programme à trois applications coûte aux alentours de 100 €/ha. En passant à deux traitements, on peut gagner facilement 30 à 40 €/ha. Ce fut le cas lors de la campagne 2021-2022, où la pression des maladies était faible. Il m’est arrivé de n’effectuer qu’un seul traitement dans certaines situations avec très peu de maladies, en positionnement le T2 un peu plus tardivement que le stade « dernière feuille étalée ». J’utilise l’adjuvant Acteon avec les fongicides. Par ailleurs, mon pulvérisateur Évrard Meteor R-activ apporte une qualité de pulvérisation optimale, avec la possibilité de modulation de doses en tronçons de 3 mètres. »